Honor : retour des services Google après la scission de Huawei


La scission de Huawei a remis Honor sur les rails : elle est désormais une marque indépendante et peut renouer avec Google, Microsoft, Qualcomm, Mediatek, AMD, Samsung et Sony.

Quelques mois seulement après ses adieux définitifs à Huawei, Honor pourrait revenir à l'utilisation des services Google pour ses appareils. La confirmation est venue directement du PDG de Honor, George Zhao Ming, qui a souligné que des négociations sont actuellement en cours avec le géant de Mountain View.

Avec le passage à Zhixin New Information Technology, la société qui a effectivement racheté l'entreprise en novembre dernier, Honor s'est enfin libéré des contraintes qui la voyaient sous l'égide de Huawei. Si, d'un côté, cette position pouvait initialement signifier un accès potentiel à toutes les technologies développées par la société mère, après les sanctions américaines, le résultat le plus évident a été le blocage de l'utilisation du système d'exploitation Android (Huawei ne peut utiliser que la version open source, tout en préparant l'arrivée de HarmonyOS) et, avec lui, tous les services de la collection d'API de Google et les applications liées aux services mobiles de Google. Si la table des négociations devait se conclure positivement, Honor pourrait revenir à l'utilisation et à la mise en œuvre de tous les outils de la marque Big G sur ses smartphones et tablettes.

Honor, l'intégration de Google pourrait revenir prochainement

Avec l'adieu à Huawei, Honor pourrait revenir à ses racines et profiter de tous les avantages de l'utilisation de Google. C'est sans doute une bonne chose, étant donné que depuis l'interdiction de Huawei et à la lumière des sanctions imposées par les États-Unis, les fans de la société chinoise sont restés élevés en Chine, mais ont fortement diminué dans le reste du monde.

Malheureusement pour Honor, George Zhao Ming a saisi l'opportunité. Conservant la quasi-totalité de ses 8 000 employés, y compris les sièges de direction reflétant l'adage populaire selon lequel " on ne change pas une équipe qui gagne ", Ming a retroussé ses manches et choisi de viser une place aux côtés des grands du secteur, à l'instar de Huawei et Apple, et de croître de manière exponentielle notamment sur l'immense marché chinois.


Honor, les projets après Huawei

En plus des services et des applications de Google, notamment la boutique qui, sans vouloir rien enlever à l'AppGallery de Huawei est décidément plus riche que la quantité de produits proposés par son homologue chinois, Honor s'apprête à reconstruire sa chaîne de production. Honor a entamé des négociations avec un certain nombre d'entreprises, dont Qualcomm et Mediatek pour les systèmes de traitement du signal des smartphones, AMD, Samsung et Sony pour les ordinateurs portables et, bien sûr, Microsoft pour le système d'exploitation Windows. En fait, l'annonce récente par Honor d'un système de stockage en ligne appelé Honor Mail est une étape importante qui, avec la volonté d'ouvrir de nouvelles boutiques physiques, marque la volonté de Honor de se démarquer de la foule des concurrents, même sans la poussée de Huawei.


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