La prochaine console japonaise fait un clin d'œil à la protection de l'environnement. Lorsqu'elle sera éteinte, elle consommera beaucoup moins d'énergie que la PS4
Sony répond aux critiques concernant la consommation d'énergie en veille de sa console PS4 en annonçant que la prochaine PS5 ne consommera qu'un demi-watt en veille.
Sony lui-même l'a annoncé dans un message sur son blog officiel.
Selon le fait que la PS4 consomme 8,5 watts lorsqu'elle est en veille, pour chaque million de PlayStation 5 vendues, il y aura des économies d'énergie équivalentes à la consommation moyenne de 1 000 foyers américains. La controverse autour de la consommation des consoles lorsqu'elles sont en veille a commencé en 2014, lorsque le Natural Resources Defense Council a constaté qu'une PS4 consomme en moyenne 137 watts pendant les sessions de jeu, 89 watts lorsqu'elle lit une vidéo et 8,5 watts lorsqu'elle ne fait absolument rien.
Sony PS5 : caractéristiques techniques
Il faut également noter que la consommation d'un demi watt sera obtenue en activant une option spéciale, normalement désactivée dans les réglages d'usine de la prochaine PlayStation 5. D'après les informations dont nous disposons pour l'instant, il semble que la PS5 sera équipée d'un matériel respectable : le processeur principal sera un processeur AMD doté de l'architecture Zen2 en 7 nm, tandis que le GPU sera dérivé de la série Radeon Navi, également d'AMD. Le disque dur sera remplacé par un SSD haute performance qui réduira d'un cinquième les temps de chargement des jeux. Enfin, il semblerait que la PS5 sera pleinement capable de gérer la résolution 8K et le ray tracing 3D, tout en maintenant la rétrocompatibilité avec l'ensemble du catalogue de jeux de la PS4.
Concurrence : pas seulement Xbox Scarlett
La PlayStation 5 aura la très difficile tâche d'égaler, voire de dépasser, les plus de 100 millions d'unités vendues par la PS4. Lorsqu'elle sortira sur le marché, probablement d'ici novembre 2020, elle devra affronter non seulement le concurrent historique de Microsoft (la Xbox Scarlett, qui devrait arriver sur le marché presque en même temps), mais aussi de nouveaux acteurs. L'un d'eux est Google, qui, entre-temps, aura déjà lancé sa plateforme de jeux en nuage il y a environ un an. Google a promis que "l'avenir du jeu n'est pas une console", mais même si nous prenons pour acquis l'énorme puissance de ses serveurs, il devra faire face aux limites imposées par la connexion entre les serveurs et l'utilisateur final. À quoi ressembleront les jeux à la fin des années 2020 ?