L'innovation appelle, Vivo répond : voici le surprenant brevet déposé par l'entreprise, un smartphone avec un drone intégré
L'innovation parle chinois. C'est ce qu'ont démontré récemment un certain nombre de fabricants chinois, qui ont "poussé" leurs solutions créatives avec beaucoup d'audace. Les audacieux sont désormais rejoints par Vivo, avec un étonnant brevet déposé auprès de l'OMPI il y a un an mais rendu public seulement ces dernières heures.
Si elle décide de mettre en pratique ce qui est décrit dans le document déposé auprès de l'OMPI, Vivo aurait la chance de mettre sur le marché un produit unique, difficile à imaginer. Si les drones avec caméra ne sont pas une innovation récente, ils sont en fait assez répandus et les prix n'ont cessé de baisser au fil des années, l'avenir pourrait réserver un smartphone avec une caméra capable de se détacher de l'appareil lui-même et de prendre son envol. La solution mise sur papier par Vivo est incroyable, ne serait-ce que parce que, à en juger par le brevet, elle aurait également réussi à donner au smartphone une apparence sans compromis évident par rapport aux normes actuelles.
L'incroyable brevet de Vivo
Le brevet déposé par Vivo auprès de l'OMPI est intitulé "smartphone with flying camera", littéralement "smartphone avec caméra volante". Il présente ce qui ne peut être décrit que comme un drone miniature avec quatre hélices qui sort du profil supérieur à la demande, un peu comme un plateau de carte SIM, mais évidemment plus grand en taille.
Le petit drone intégré au smartphone de Vivo possède deux caméras pour offrir une plus grande flexibilité dans le tournage, et peut-être le plus surprenant, Vivo a réussi à miniaturiser l'ensemble au point qu'il est compatible avec la taille d'un smartphone, de sorte qu'il peut être intégré à l'intérieur lorsqu'il n'est pas utilisé.
Le mini-drone du brevet de Vivo, en plus d'avoir quatre hélices pour stabiliser au maximum les images, dispose d'une batterie et de deux caméras, dont deux capteurs infrarouges dont la finalité n'est pas précisée dans le document.
Les nœuds à défaire
Il y aura vraisemblablement beaucoup de travail à faire si Vivo veut passer des paroles, ou plutôt des brevets, aux actes : il faut comprendre la capacité de la batterie d'un smartphone dont la moitié du volume interne est occupée par un petit drone, qui devra également puiser de l'énergie dans la batterie du smartphone pour prendre son envol.
Nous devons également comprendre quels pourraient être les coûts d'une telle solution, bien que, comme pour toutes les " premières ", des prix particulièrement élevés ne seraient pas vraiment une surprise, et l'extrême exclusivité du projet pourrait même les rendre justifiables dans une certaine mesure.
Nous ne savons pas encore si quelqu'un travaille au développement de cette solution dans les couloirs du siège de Vivo, mais si c'est le cas, nous en entendrons parler bientôt.