A partir du 11 avril, Windows Vista ne recevra plus aucune mise à jour. Les utilisateurs ont moins de trente jours pour passer à une version plus récente
Comme annoncé il y a quelques semaines, Microsoft mettra bientôt fin au support de Windows Vista. Les utilisateurs encore sous l'ancien système d'exploitation ont jusqu'au 11 avril pour passer à l'une des nouvelles versions.
Cela signifie qu'une fois le délai passé, les PC encore sous Windows Vista ne seront plus mis à jour contre les éventuelles menaces et vulnérabilités. Exactement comme cela s'est produit précédemment avec Windows XP, lorsqu'en 2014 Microsoft a décidé d'arrêter le service. Redmond ne devrait toutefois pas rencontrer beaucoup de résistance : par rapport à XP, l'un des systèmes d'exploitation les plus populaires auprès du public Windows, Vista n'a pas connu le succès escompté par la société californienne. Selon NetMarketShare, le système d'exploitation est installé sur moins de 1 % des ordinateurs.
Microsoft fait pression pour Windows 10
Les utilisateurs de l'ancien OS, peu performant, pourront passer à Windows 7, qui devrait recevoir des correctifs de mise à jour jusqu'en 2020, à Windows 8, ou à Windows 10. Microsoft espère, bien sûr, que le choix se portera sur le système d'exploitation le plus récent et le plus sûr. Toutefois, il est évident que tout le monde ne sera pas en mesure de le faire. On suppose que Vista est principalement installé sur des machines anciennes, qui ne sont pas très compatibles avec Windows 10. Si vous optez pour le nouvel OS de Redmond, vous devez également envisager de changer ou de mettre à niveau les composants de votre appareil.
Risque de piratage
Il y aura donc moins de trente jours pour installer un nouveau système d'exploitation. Et il est vivement conseillé de le faire. Un PC sans protection est comme une maison sans portes. Après le 11 avril, Microsoft ne publiera pas de correctifs de mise à jour contre les nouvelles vulnérabilités. Les utilisateurs qui continuent à utiliser Windows Vista après cette date risquent de mettre leurs données en danger.