Les abus verbaux et la discrimination sur le lieu de travail sont deux des problèmes les plus difficiles auxquels les employeurs sont confrontés aujourd’hui. Heureusement, ce sont également deux des formes de discrimination et d’abus les plus reconnues par la loi, et l’Equal Employment Opportunity Commission (EEOC) a pris des mesures pour s’assurer que les employeurs soient tenus responsables de leurs actions. L’EEOC est une agence fédérale chargée de faire appliquer les lois contre la discrimination et le harcèlement sur le lieu de travail. Elle est chargée d’enquêter sur les accusations de discrimination, de fournir des services de médiation et d’intenter des procès au nom des victimes de discrimination.
L’EEOC a établi des règles et des règlements pour protéger les employés contre la discrimination et les abus verbaux. Ces règles s’appliquent à tous les employeurs, quelle que soit leur taille. Les règles de l’EEOC interdisent aux employeurs de pratiquer une discrimination à l’encontre des employés sur la base de la race, de la couleur, de la religion, du sexe, de l’origine nationale, de l’âge, du handicap ou de l’information génétique. Elles interdisent également aux employeurs d’exercer des représailles à l’encontre des employés qui ont signalé une discrimination ou un harcèlement. En outre, l’EEOC exige également que les employeurs offrent un lieu de travail exempt d’abus et de harcèlement verbal.
Qu’est-ce qui constitue un abus verbal ?
L’abus verbal est défini comme toute forme de langage visant à insulter, dégrader ou rabaisser une autre personne. Il peut s’agir d’injures, de propos dérogatoires ou de commentaires désobligeants. L’EEOC reconnaît la violence verbale comme une forme de discrimination, et les employeurs sont censés prendre des mesures pour y mettre fin.
L’EEOC fournit aux employeurs des lignes directrices pour traiter les abus verbaux sur le lieu de travail. Elle recommande aux employeurs de mettre en place une politique pour traiter les abus verbaux et de fournir un processus permettant aux employés de les signaler. En outre, les employeurs doivent enquêter sur tout rapport d’abus verbal et prendre des mesures pour s’assurer que cela ne se reproduise pas.
La discrimination est toute forme de traitement inégal basé sur la race, la couleur, la religion, le sexe, l’origine nationale, l’âge, le handicap ou l’information génétique d’une personne. L’EEOC interdit aux employeurs de pratiquer une discrimination à l’encontre des employés dans tous les aspects de leur emploi. Cela inclut l’embauche, le licenciement, la formation, les promotions, les salaires et autres conditions d’emploi.
L’EEOC recommande aux employeurs de mettre en œuvre des politiques et des procédures qui favorisent la diversité et l’inclusion sur le lieu de travail. En outre, les employeurs devraient fournir une éducation et une formation sur la discrimination et le harcèlement pour s’assurer que les employés sont conscients de leurs droits et responsabilités.
L’EEOC peut infliger des amendes et d’autres sanctions aux employeurs qui violent la loi. Cela comprend des dommages-intérêts pour les victimes de discrimination, ainsi que des sanctions civiles et pénales pour les employeurs. En outre, les employeurs peuvent être tenus de payer les coûts associés à toute enquête sur la discrimination.
L’EEOC fournit des ressources aux victimes de discrimination, notamment des informations sur le dépôt d’une plainte et la recherche d’une assistance juridique. En outre, l’EEOC a mis en place une ligne d’assistance téléphonique gratuite qui fournit des conseils et une aide aux victimes de discrimination.
L’EEOC s’engage à protéger les droits des employés et à promouvoir un lieu de travail exempt d’abus verbal et de discrimination. En suivant les directives établies par l’EEOC, les employeurs peuvent s’assurer que leur lieu de travail est un environnement sûr et équitable pour tous les employés.
La discrimination verbale est une forme de discrimination qui utilise des mots ou un langage pour nuire ou avantager une personne en raison de son appartenance à un groupe particulier. Il peut s’agir d’insultes raciales, de commentaires sexistes ou homophobes, ou de moqueries sur l’accent ou l’origine culturelle d’une personne.
La Commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC) définit le harcèlement sur le lieu de travail comme « une conduite importune fondée sur la race, la couleur, la religion, le sexe (y compris la grossesse), l’origine nationale, l’âge (40 ans ou plus), le handicap ou les informations génétiques ». Le harcèlement sur le lieu de travail ne se limite pas à une conduite physique ou à des menaces ; il peut également inclure des remarques offensantes sur la caractéristique protégée d’une personne ou des commentaires offensants qui créent un environnement de travail hostile.
Bien que l’EEOC ne mentionne pas spécifiquement la violence verbale dans sa définition du harcèlement au travail, il est possible que la violence verbale tombe sous le coup du harcèlement si elle est fondée sur une caractéristique protégée et qu’elle est importune. Par exemple, si un employé est traité de manière répétée d’un nom désobligeant lié à sa race, sa religion ou son sexe, cela peut être considéré comme du harcèlement au travail. Si la violence verbale est suffisamment grave ou envahissante, elle peut créer un environnement de travail hostile et être considérée comme une forme de discrimination.
La violence verbale dans un environnement de travail est définie comme tout type de communication visant à blesser, humilier ou intimider une autre personne. Il peut s’agir d’injures, de menaces ou d’autres propos désobligeants. La violence verbale peut se produire entre collègues de travail, entre superviseurs et subordonnés, ou entre un employeur et un employé.