Différence entre les dépenses d’investissement et les dépenses capitalisées


1. Définition d’une dépense d’investissement : Une dépense en capital (CapEx) est l’argent utilisé pour acheter ou mettre à niveau des actifs physiques tels que des biens, des installations, des équipements ou des technologies. Il s’agit d’un investissement à long terme qui devrait générer des bénéfices futurs. Les dépenses en capital sont généralement considérées comme des dépenses d’exploitation, car elles obligent l’entreprise à utiliser des liquidités pour payer des biens et des services.


2. Définition des dépenses capitalisées : Une dépense capitalisée (CapEx) est l’argent utilisé pour acheter ou mettre à niveau des actifs physiques tels que des biens, des installations, des équipements ou des technologies. Contrairement à une dépense en capital, une dépense capitalisée n’est pas une dépense d’exploitation et est plutôt traitée comme un investissement dans la santé financière à long terme de l’entreprise.

Exemples de dépenses d’investissement : Les exemples de dépenses en capital comprennent l’achat de terrains, de bâtiments, d’équipements, de meubles, de véhicules, d’ordinateurs et de logiciels.


4. Exemples de dépenses capitalisées : Les exemples de dépenses capitalisées comprennent le coût des améliorations apportées aux actifs existants, comme les réparations et les mises à niveau de l’équipement, ou l’installation d’un nouveau système informatique.

5. Différences entre les dépenses d’investissement et les dépenses capitalisées : La principale différence entre les dépenses en capital et les dépenses capitalisées est que les premières constituent une dépense d’exploitation, tandis que les secondes sont traitées comme un investissement. De plus, les dépenses capitalisées sont généralement des investissements à long terme qui devraient générer des bénéfices futurs, tandis que les dépenses en capital peuvent être des investissements à court terme dont le rendement futur n’est pas garanti.


6. Traitement fiscal des dépenses d’investissement : Les dépenses en capital sont généralement déductibles des impôts. La déduction se fait l’année où la dépense est engagée.

7. Traitement fiscal des dépenses capitalisées : Les dépenses capitalisées ne sont généralement pas déductibles de l’impôt l’année où elles sont engagées. Le coût est plutôt réparti sur la durée de vie utile de l’actif et la déduction est effectuée au cours des années d’utilisation de l’actif.

Impact des dépenses d’investissement et des dépenses capitalisées sur les états financiers : Dans le bilan d’une entreprise, les dépenses en capital sont généralement inscrites comme un actif et l’amortissement est effectué sur la durée de vie de l’actif. Les dépenses capitalisées ne figurent généralement pas à l’actif du bilan, mais sont plutôt déclarées comme une dépense dans le compte de résultat.

FAQ
# Quel est l’exemple d’une dépense capitalisée ?

Une dépense capitalisée est une dépense engagée pour l’acquisition ou la production d’un actif qui sera utilisé pour les activités de l’entreprise et qui générera des avantages économiques pour l’entreprise sur une période donnée. La décision de capitaliser une dépense est prise par la direction de l’entreprise et se fonde sur les politiques comptables de l’entreprise.

Quels sont les trois types de dépenses en capital ?

Il existe trois types de dépenses en capital : les installations et équipements, les terrains et les bâtiments. Les installations et équipements comprennent les machines, les véhicules et autres actifs corporels utilisés dans la production de biens ou de services. Le terrain est la ressource naturelle sur laquelle l’entreprise est construite, et les bâtiments sont les structures qui abritent les activités de l’entreprise. Ces trois types de dépenses en capital représentent un investissement important pour une entreprise, et chacun présente des risques et des avantages spécifiques.

Comment décidez-vous de capitaliser ou de dépenser quelque chose ?

La réponse est simple : vous capitalisez les coûts lorsqu’ils font partie d’un actif, et vous les passez en charges lorsqu’ils n’en font pas partie. Cela dit, il existe quelques lignes directrices qui peuvent vous aider à prendre cette décision.

En général, vous devez capitaliser les coûts s’ils augmentent la valeur de l’actif, prolongent sa durée de vie utile ou sont nécessaires pour que l’actif soit prêt pour l’utilisation prévue. Vous devez passer les coûts en charges s’ils sont liés à des réparations ou à la maintenance, s’ils sont liés à l’entretien régulier de l’actif ou s’ils sont des coûts uniques qui n’augmentent pas la valeur de l’actif.

Il existe certains cas spécifiques où il n’est pas toujours évident de savoir si un coût doit être capitalisé ou passé en charges. Dans ces cas, vous devrez utiliser votre meilleur jugement pour décider ce qui est le plus logique.

Quand une dépense doit-elle être capitalisée ?

Il n’y a pas de réponse définitive à cette question, car cela dépend des circonstances individuelles. Toutefois, en règle générale, une dépense doit être capitalisée s’il est prévu qu’elle génère des avantages économiques pour l’entreprise sur une période donnée (généralement plus d’un an). Cela inclut les dépenses telles que les nouveaux équipements, les bâtiments et les logiciels.

Quelles dépenses ne doivent pas être capitalisées ?

Il existe quelques lignes directrices générales pour déterminer les dépenses qui ne doivent pas être capitalisées. Tout d’abord, les dépenses qui sont considérées comme des coûts de « démarrage » ne sont généralement pas capitalisées. Il s’agit des coûts associés aux études de marché, à l’ouverture d’une nouvelle installation et au développement d’un nouveau produit. De plus, les dépenses considérées comme des dépenses de « routine » ou « d’exploitation » ne sont généralement pas non plus capitalisées. Il s’agit de coûts tels que la publicité, les réparations et l’entretien, et les salaires des employés. Enfin, les dépenses considérées comme « ponctuelles » ou « non récurrentes » ne sont généralement pas non plus capitalisées. Il s’agit de coûts tels que les frais juridiques, les frais de comptabilité et les primes spéciales uniques.