Droits à la plus-value des actions

Que sont les droits à la plus-value des actions ?

Les droits à la plus-value des actions (DPVA) sont des accords entre une entreprise et ses employés qui donnent à l’employé le droit de recevoir la différence entre le prix actuel de l’action et un prix prédéterminé. Par exemple, un employé peut se voir attribuer des DPVA à un prix prédéterminé de 10 $ par action. Si le cours de l’action passe à 20 dollars, l’employé recevra la différence, soit 10 dollars, en espèces ou en actions. Les DPVA peuvent constituer un élément précieux de la rémunération d’un employé, car ils peuvent procurer un rendement important si le cours de l’action augmente.

Comptabilisation des droits à la plus-value des actions

La comptabilisation des droits à la plus-value des actions peut être complexe, car ils comportent souvent des dispositions complexes et leur valeur dépend du cours de l’action. Les entreprises doivent comptabiliser l’octroi de SARs comme un passif dans leur bilan, et doivent estimer la juste valeur des SARs à la date d’octroi. Les entreprises peuvent également être amenées à comptabiliser une charge pour la rémunération à base d’actions dans leur compte de résultat.


Les droits à la plus-value des actions sont généralement imposés comme des salaires ou des gains en capital. L’imposition dépend du type de SAR, de la période de détention et du type de paiement reçu par l’employé. Les entreprises doivent consulter un conseiller fiscal pour comprendre les implications fiscales de l’octroi et de l’acquisition de SAR.

Les employés doivent généralement remplir certaines conditions avant de pouvoir exercer leurs droits à la plus-value des actions, comme le fait d’être employé pendant une certaine période ou d’atteindre des objectifs de performance. Lorsque le salarié exerce ses droits à la plus-value des actions, l’entreprise doit lui remettre l’argent ou les actions.

Comptabilisation de l’exercice des droits à la plus-value des actions

Lorsqu’un employé exerce ses droits à la plus-value des actions, l’entreprise doit comptabiliser un gain ou une perte dans le compte de résultat. Le montant du gain ou de la perte est égal à la différence entre la juste valeur des SARs et le montant reçu du salarié.

Obligations d’information sur les droits à la plus-value des actions

Les sociétés doivent fournir des informations sur les droits à la plus-value des actions dans les notes de leurs états financiers. La divulgation doit inclure les termes et conditions des SARs, la juste valeur des SARs, et le montant de la rémunération à base d’actions reconnu.

Gestion des risques et droits à la plus-value des actions

Les entreprises doivent tenir compte des risques potentiels associés aux droits à la plus-value des actions, tels que le potentiel de volatilité du cours de l’action et le potentiel de rotation des employés. Les entreprises doivent également envisager des stratégies de couverture potentielles et d’autres outils de gestion des risques pour aider à gérer leur exposition aux SAR.

Comptabilisation des modifications des droits à la plus-value des actions

Si les conditions des droits à la plus-value des actions changent, l’entreprise devra comptabiliser un gain ou une perte dans le compte de résultat. Le montant du gain ou de la perte est égal à la différence entre la juste valeur des SARs avant et après le changement.

Conclusion

Les droits à la plus-value des actions peuvent constituer un élément précieux du régime de rémunération d’un employé, mais ils posent également des défis importants aux entreprises en termes de comptabilité, de divulgation et de gestion des risques. Les entreprises devraient consulter un conseiller fiscal et d’autres experts pour comprendre les implications de l’octroi et de l’acquisition de droits à la plus-value des actions.

FAQ
Les droits à la plus-value des actions sont-ils imposés en tant que plus-values ?

Oui, les droits à la plus-value des actions sont généralement imposés comme des plus-values. Toutefois, il peut y avoir certaines exceptions en fonction des circonstances spécifiques. Par exemple, si les droits à la plus-value des actions sont considérés comme un titre « non qualifié », ils peuvent être soumis à l’impôt ordinaire sur le revenu.

Qu’est-ce qu’un droit à la plus-value des actions ?

Un droit à la plus-value des actions (DPVA) est un type de rémunération des employés qui donne au bénéficiaire le droit de recevoir une somme d’argent ou des actions correspondant à la plus-value d’un nombre déterminé d’actions de l’employeur au cours d’une période donnée.

Quelle est la différence entre les options sur actions et les droits à la plus-value des actions ?

Les options sur actions et les droits à la plus-value des actions sont deux types de rémunération en actions qui peuvent être attribués aux employés, aux administrateurs et aux consultants d’une société. Les deux types de rémunération en actions donnent au bénéficiaire le droit d’acheter des actions de la société à un prix déterminé (le prix d’exercice), et les deux types de rémunération en actions peuvent avoir des périodes d’acquisition.

La principale différence entre les options sur actions et les droits à la plus-value des actions est qu’avec les options sur actions, le bénéficiaire a le droit d’acheter des actions de la société au prix d’exercice, alors qu’avec les droits à la plus-value des actions, le bénéficiaire n’a pas le droit d’acheter des actions de la société, mais reçoit un paiement en espèces égal à la plus-value des actions de la société entre la date d’attribution et la date d’acquisition.

Les droits à la plus-value des actions sont-ils soumis à la loi 409A ?

Les droits à la plus-value des actions (SAR) sont soumis à l’article 409A du code fiscal américain. Cette section du code régit la manière dont les options d’achat d’actions et d’autres formes de rémunération en actions sont imposées. En général, la loi 409A exige que les options d’achat d’actions soient attribuées à un prix d’exercice égal ou supérieur à la juste valeur marchande de l’action sous-jacente à la date d’attribution. Si le prix d’exercice est inférieur à la juste valeur marchande, l’option est considérée comme « underwater » et est soumise à des règles fiscales spéciales.

Les RSU sont-elles considérées comme des actions ?

RSU signifie restricted stock units (unités d’actions restreintes). La réponse à la question de savoir si ces unités sont considérées comme des capitaux propres dépend de la méthode comptable de l’entreprise. Si l’entreprise utilise la méthode de la juste valeur, la réponse est oui, les RSU sont considérées comme des capitaux propres. Si l’entreprise utilise la méthode de la valeur intrinsèque, la réponse est non, les RSU ne sont pas considérées comme des capitaux propres.