L’auto-assurance est une technique de gestion des risques par laquelle l’employeur assume la responsabilité financière des coûts potentiels des prestations médicales d’un employé, des dommages matériels et d’autres pertes. Les employeurs qui optent pour l’auto-assurance doivent s’assurer qu’ils sont financièrement prêts à couvrir les coûts de toute perte potentielle.
Lorsqu’elles envisagent l’auto-assurance, les entreprises doivent évaluer le risque financier associé aux pertes potentielles et déterminer si elles peuvent gérer ce risque sans police d’assurance. L’évaluation doit inclure une évaluation des ressources financières de l’entreprise et de ses politiques et procédures actuelles en matière de santé et de sécurité.
Pour garantir la solidité financière d’une entreprise auto-assurée, il est important d’établir des normes comptables afin de gérer correctement les fonds qui sont mis de côté pour couvrir les pertes potentielles. Cela comprend la création d’un budget et l’établissement d’un système de tenue de dossiers pour suivre les fonds et contrôler les coûts.
Les entreprises auto-assurées doivent également satisfaire à certaines exigences en matière de rapports. Il s’agit notamment de fournir des rapports financiers pour démontrer leur capacité à couvrir les pertes potentielles, ainsi que de déposer les documents appropriés auprès de l’IRS, de l’État et des gouvernements locaux.
Les entreprises qui s’auto-assurent doivent maintenir des réserves adéquates pour couvrir les pertes potentielles. Il s’agit notamment de mettre de côté des fonds pour couvrir toute dépense imprévue et de s’assurer que l’entreprise a suffisamment de fonds pour couvrir les coûts des prestations médicales d’un employé.
Les entreprises qui s’auto-assurent doivent choisir un prestataire pour gérer leurs fonds et fournir les services nécessaires. Il s’agit notamment de choisir un prestataire réputé, expérimenté et financièrement solide.
Les entreprises auto-assurées doivent également mettre en œuvre des mesures de sécurité afin de réduire les risques de pertes. Cela comprend l’élaboration et l’application de politiques et de procédures de sécurité, ainsi que la formation des employés en matière de sécurité.
Les entreprises qui s’auto-assurent doivent également être conscientes des implications fiscales associées aux fonds qui sont mis de côté pour couvrir les pertes potentielles. Il s’agit notamment de comprendre les obligations fiscales associées aux fonds, ainsi que les déductions qui peuvent être disponibles.
Enfin, les entreprises qui s’auto-assurent doivent surveiller leurs coûts pour s’assurer qu’elles sont en conformité avec les normes comptables et qu’elles sont en mesure de maintenir des réserves adéquates. Il s’agit notamment d’examiner régulièrement les ressources financières de l’entreprise et de surveiller les dépenses liées aux pertes potentielles.
Dans l’ensemble, les entreprises qui s’auto-assurent doivent s’assurer qu’elles sont financièrement préparées à couvrir les coûts potentiels de toute perte. Cela inclut l’établissement de normes comptables, la mise en œuvre de mesures de sécurité et le suivi des coûts. En procédant ainsi, les entreprises peuvent protéger leurs intérêts financiers et rester en conformité avec les lois applicables.
Non, les régimes d’assurance autofinancés ne sont pas tenus de se conformer à l’Affordable Care Act (ACA). Toutefois, ils sont soumis à d’autres lois et réglementations, notamment la loi sur la sécurité du revenu de retraite des employés (ERISA) et le code fiscal interne.
Il y a quelques exigences pour un régime d’auto-assurance. La première est que l’entreprise doit être suffisamment grande pour répartir le risque entre les employés. La deuxième est que l’entreprise doit avoir un bon historique de réclamations. La troisième est que l’entreprise doit être en mesure de démontrer qu’elle dispose des ressources financières nécessaires pour couvrir les sinistres.
Une entreprise qui est auto-assurée est responsable du paiement de ses propres sinistres, plutôt que de souscrire une assurance auprès d’un fournisseur externe. Cet arrangement peut être avantageux pour les entreprises car il leur permet de mieux contrôler leurs coûts et d’adapter leur couverture à leurs besoins spécifiques. Cependant, elle comporte également un risque plus élevé, car l’entreprise est responsable de tout sinistre important qui pourrait survenir.
Il existe plusieurs façons de comptabiliser l’assurance en comptabilité. La méthode la plus courante consiste à la traiter comme une dépense prépayée. Cela signifie que vous enregistrez la prime d’assurance comme une dépense à la date où elle est payée, puis que vous répartissez le coût sur la durée de la police. Par exemple, si vous avez payé une prime de 1 000 $ pour une police d’un an, vous comptabilisez 1 000 $ comme dépense à la date du paiement. Ensuite, vous répartirez le coût uniformément sur la durée de la police, de sorte que vous enregistrerez 833,33 $ comme dépense chaque mois pendant les 12 mois suivants.
Une autre façon de comptabiliser l’assurance est de la traiter comme une charge différée. Cela signifie que vous enregistrez la prime comme un actif à la date où elle est payée, puis que vous la convertissez lentement en une charge au fur et à mesure que la période d’assurance s’écoule. Par exemple, si vous avez payé une prime de 1 000 $ pour une police d’un an, vous inscrirez 1 000 $ à l’actif à la date du paiement. Ensuite, vous répartirez le coût uniformément sur la durée de la police, de sorte que vous enregistrerez 833,33 $ comme dépense chaque mois pendant les 12 mois suivants.
La méthode que vous choisirez d’utiliser dépendra des politiques et procédures comptables de votre entreprise. Parlez à votre comptable ou à votre conseiller financier pour déterminer la méthode qui convient le mieux à votre entreprise.