Normes comptables : GAAP et dépréciation

Comprendre les normes comptables : Les PCGR et l’amortissement

1. Qu’est-ce que les PCGR ?

Les principes comptables généralement reconnus (PCGR) constituent le cadre normalisé des directives de comptabilité financière utilisées pour préparer et normaliser la présentation des états financiers. Ces états financiers donnent une image de la situation financière d’une organisation. Les PCGR sont une combinaison de normes faisant autorité (établies par des conseils d’administration) et de méthodes généralement acceptées d’enregistrement et de présentation de l’information comptable.

2. Les principes comptables des GAAP

Les GAAP consistent en des principes et procédures comptables spécifiques que les entreprises doivent suivre lorsqu’elles préparent leurs états financiers. Ils comprennent la comptabilisation, l’évaluation, le traitement et la présentation de diverses transactions financières. L’objectif des PCGR est d’assurer l’exactitude et la cohérence de l’information comptable présentée par les entreprises afin que les investisseurs et les autres parties prenantes puissent prendre des décisions éclairées.

Qu’est-ce que la dépréciation ?

La dépréciation est une méthode comptable utilisée pour répartir le coût d’un actif physique sur sa durée de vie. L’objectif est de faire correspondre le coût d’un actif aux revenus qu’il génère au fil du temps. L’amortissement est utilisé pour répartir le coût d’un actif sur sa durée de vie utile, qui est la période pendant laquelle on s’attend à ce qu’un actif soit utilisé.

Il existe différents types de méthodes d’amortissement, mais les plus couramment utilisées sont la méthode linéaire et la méthode de l’amortissement dégressif. La méthode linéaire est la méthode la plus simple et la plus utilisée. Elle consiste à répartir le coût d’un actif de manière égale sur la durée de vie utile de l’actif. La méthode de l’amortissement dégressif est une approche plus agressive qui consiste à augmenter le taux de dépréciation au fil du temps.

Le montant de la dépréciation qui peut être réclamé chaque année est déterminé par le coût de l’actif, sa durée de vie utile prévue et la méthode d’amortissement utilisée. La façon la plus simple de calculer l’amortissement est de diviser le coût de l’actif par sa durée de vie utile prévue. Le chiffre obtenu est ensuite multiplié par le nombre d’années pendant lesquelles l’actif a été en service.

6. Amortissement et immobilisations d’occasion

Lorsqu’une entreprise achète une immobilisation d’occasion, elle l’amortit sur sa durée de vie utile. Comme l’actif a déjà été utilisé, sa durée de vie utile est généralement plus courte que celle d’un actif neuf. Il est important d’estimer avec précision la durée de vie utile de l’actif utilisé afin que l’entreprise puisse demander le montant correct de l’amortissement.

7. Durée d’amortissement requise pour les actifs usagés

La durée d’amortissement des actifs usagés est déterminée par la durée de vie utile restante de l’actif. Il est important de noter que la durée de vie utile d’un actif peut varier en fonction de son état et de son utilisation. Les entreprises doivent estimer soigneusement la durée de vie utile restante d’un actif usagé afin de s’assurer qu’elles demandent le montant correct de dépréciation.

8. Déclaration de l’amortissement dans les déclarations fiscales

Le montant de l’amortissement demandé pour une année donnée doit être déclaré dans la déclaration fiscale de l’entreprise. Cela permet à l’Internal Revenue Service de suivre et de vérifier le montant de l’amortissement qui a été demandé. Les entreprises doivent tenir des registres précis de leurs amortissements et être prêtes à fournir les documents nécessaires sur demande.

FAQ
Combien de temps peut-on amortir un actif fixe ?

L’amortissement est l’imputation progressive aux charges d’un actif sur sa durée de vie utile. La durée pendant laquelle un actif peut être amorti dépend du type d’actif et de la méthode d’amortissement utilisée.

Quand un actif doit-il commencer à se déprécier selon les PCGR ?

En général, un actif doit commencer à se déprécier lorsqu’il est mis en service. Toutefois, dans certains cas spécifiques, un actif peut commencer à se déprécier avant sa mise en service. Par exemple, si un actif est construit par une entreprise et qu’il n’est pas possible de déterminer quand l’actif sera mis en service, l’actif peut commencer à se déprécier lorsque la construction est terminée.

Quel PCGR exige l’utilisation de l’amortissement pour les actifs dont la durée de vie utile est supérieure à un an ?

Les PCGR exigent l’utilisation de l’amortissement pour les actifs dont la durée de vie utile est supérieure à un an. En effet, l’amortissement est un outil important pour l’information financière et la prise de décision. En amortissant un actif, une entreprise peut répartir le coût de cet actif sur sa durée de vie utile, ce qui rend les états financiers plus précis et plus informatifs.

Peut-on amortir un bien d’occasion ?

Il existe deux types d’amortissement : l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif. Avec l’amortissement linéaire, l’actif est amorti de manière uniforme sur sa durée de vie utile. Ainsi, si vous possédez un bien d’occasion dont la durée de vie utile est de 10 ans, vous l’amortissez de 10 % par an. Avec l’amortissement dégressif, l’actif est amorti davantage au cours des premières années et moins au cours des dernières années. Ainsi, si vous disposez d’un bien d’occasion d’une durée de vie de 10 ans, vous l’amortissez de 20 % la première année, de 40 % la deuxième année, de 60 % la troisième année, et ainsi de suite.

Peut-on amortir un bien d’occasion ?

Oui, vous pouvez amortir un article d’occasion. Toutefois, le montant que vous pouvez amortir peut être inférieur au montant que vous auriez pu amortir si l’article était neuf. L’IRS propose une méthode d’amortissement appelée « méthode 195 », qui vous permet d’amortir le coût d’un article usagé sur sa durée de vie utile.