Refuser le FMLA : quand et pourquoi ?

La compréhension de la loi fédérale sur les congés médicaux (FMLA) est un élément essentiel de tout département des ressources humaines. Les employeurs doivent comprendre les exigences du FMLA et les conséquences possibles d’un refus. Cet article donne un aperçu des circonstances dans lesquelles les employeurs peuvent refuser le FMLA, ainsi que les droits et responsabilités de l’employeur lorsqu’il le refuse.

La loi sur le congé familial et médical (FMLA) est une loi fédérale qui offre aux employés jusqu’à 12 semaines de congé sans solde pour prendre soin d’eux-mêmes ou d’un membre de leur famille souffrant d’un grave problème de santé. Les employeurs doivent accorder le FMLA aux employés admissibles si ces derniers remplissent les conditions d’admissibilité. Pour avoir droit au FMLA, l’employé doit avoir travaillé pour l’entreprise pendant au moins 12 mois et avoir travaillé au moins 1 250 heures au cours des 12 derniers mois.

2. Conditions d’admissibilité des employés

Les employés doivent remplir certaines conditions d’admissibilité pour pouvoir bénéficier du FMLA. Ils doivent notamment travailler pour l’employeur depuis au moins 12 mois, avoir travaillé au moins 1 250 heures au cours des 12 derniers mois et être employés dans un établissement comptant au moins 50 employés dans un rayon de 75 miles. Si l’employé ne remplit pas ces conditions, il n’a pas droit à la FMLA et l’employeur peut refuser sa demande.

Les employeurs doivent informer correctement les employés de leurs droits en vertu du FMLA. Il s’agit notamment de fournir à l’employé un avis écrit sur son admissibilité au FMLA et sur le processus de demande et d’utilisation du FMLA. Les employés doivent recevoir un préavis de 30 jours s’ils prennent le FMLA pour des raisons prévisibles, comme un traitement médical planifié.

Les employeurs doivent conserver la documentation et les dossiers relatifs aux demandes de FMLA. Cela comprend les dossiers des demandes, des approbations et des refus de FMLA, ainsi que les dossiers des absences de l’employé. Les employeurs doivent également conserver les dossiers de tout certificat médical ou rapport d’aptitude au travail fourni par l’employé.

5. Accommodements raisonnables

Les employeurs doivent fournir des accommodements raisonnables aux employés souffrant d’un handicap ou d’une condition médicale qui nécessite le FMLA. Les aménagements raisonnables comprennent la modification des tâches ou des horaires de travail flexibles. Les employeurs doivent évaluer la situation de chaque employé au cas par cas et fournir des aménagements raisonnables lorsqu’ils sont nécessaires.

6. Responsabilités de l’employeur

En vertu du FMLA, les employeurs ont certaines responsabilités lorsqu’il s’agit d’accorder ou de refuser le FMLA. Les employeurs doivent informer correctement les employés de leurs droits, tenir des registres et fournir des aménagements raisonnables si nécessaire. Les employeurs doivent également fournir aux employés un avis écrit de tout refus de FMLA.

7. Droits et sanctions de l’employeur

Les employeurs ont le droit de refuser les demandes de FMLA si l’employé ne remplit pas les conditions d’admissibilité ou si l’employé ne fournit pas les documents adéquats. Dans certains cas, les employeurs peuvent également refuser des demandes de FMLA pour des raisons opérationnelles ou financières. Les employeurs qui ne se conforment pas aux exigences de la FMLA peuvent faire l’objet de sanctions ou de poursuites judiciaires.

Les employeurs qui ne se conforment pas aux exigences du FMLA peuvent faire l’objet de sanctions ou de poursuites judiciaires. Il s’agit notamment d’informer correctement les employés de leurs droits, de tenir des registres et de fournir des aménagements raisonnables si nécessaire. Les employeurs doivent également fournir un avis écrit de tout refus de FMLA et expliquer pourquoi la demande a été refusée.

FAQ
Le FMLA peut-il être refusé pour cause d’anxiété ?

La loi sur le congé familial et médical (FMLA) peut être refusée pour l’anxiété si celle-ci n’est pas considérée comme un « problème de santé grave ». Selon le ministère du travail des États-Unis, un problème de santé grave est « une maladie, une blessure, une déficience ou un état physique ou mental qui implique soit un séjour d’une nuit dans un établissement de soins médicaux, soit un traitement continu par un prestataire de soins de santé pour un état qui empêche l’employé de remplir les fonctions de son emploi ou qui empêche le membre qualifié de la famille de participer à l’école ou à d’autres activités quotidiennes ». Si l’anxiété n’est pas considérée comme un problème de santé grave, l’employé n’a pas droit au congé FMLA.

Pouvez-vous refuser un congé intermittent FMLA ?

Il existe quelques conditions dans lesquelles un employeur peut refuser un congé intermittent au titre de la loi sur le congé familial et médical (FMLA). La première est que l’employé ne souffre pas d’un grave problème de santé tel que défini par la FMLA. Deuxièmement, si le congé perturbe indûment les activités commerciales de l’employeur. Troisièmement, si l’employé n’est pas en mesure de fournir une documentation suffisante pour justifier la nécessité du congé.

Que se passe-t-il si votre FMLA est refusé ?

Si votre demande de congé familial et médical (FMLA) est refusée, cela signifie que votre employeur ne pense pas que vous avez une raison valable de prendre un congé. Cela peut être dû au fait qu’il ne pense pas que votre état de santé puisse être considéré comme un problème de santé grave, ou qu’il estime que vous pouvez toujours accomplir vos tâches professionnelles pendant votre congé. Si votre demande de FMLA est refusée, vous pouvez toujours prendre un congé si vous disposez d’autres types de congés, comme des vacances ou des jours de congé personnel. Vous pouvez également faire appel du refus si vous pensez qu’il a été fait par erreur.