Un aperçu de la capacité contractuelle

Définition de la capacité contractuelle

La capacité contractuelle est l’aptitude juridique d’une personne ou d’une entité à conclure un accord contraignant avec une autre partie. Cette capacité juridique est accordée par la loi aux personnes et entités qui sont légalement compétentes pour conclure des accords. En général, une personne ou une entité doit avoir l’âge légal et être mentalement compétente pour conclure un contrat, et tout contrat conclu sans cette capacité peut être annulé.

Capacité de contracter pour les individus

La capacité légale de contracter est généralement donnée aux individus lorsqu’ils atteignent l’âge de la majorité, qui est habituellement de 18 ans. Les personnes n’ayant pas atteint l’âge de la majorité peuvent conclure certains contrats, tels que des contrats de travail et certains types de transactions commerciales, mais ces contrats peuvent être annulés par le mineur ou son parent ou tuteur. En outre, une personne souffrant de troubles mentaux peut ne pas avoir la capacité de conclure un contrat et tout contrat qu’elle conclut peut être annulé.

La capacité de contracter des entités commerciales

Les entités commerciales telles que les sociétés de capitaux, les sociétés de personnes et les sociétés à responsabilité limitée sont généralement reconnues comme ayant la capacité de contracter dès lors qu’elles sont légalement constituées et enregistrées auprès de l’État ou de l’organisme gouvernemental compétent. La capacité de contracter d’une entité commerciale peut être restreinte ou limitée par les documents constitutifs de l’entité, tels que ses articles de constitution ou son contrat de partenariat.

La capacité d’une entité gouvernementale à conclure un contrat dépend généralement du type d’entité gouvernementale et des lois qui la régissent. En général, l’organe directeur d’une entité gouvernementale doit approuver tout contrat conclu par l’entité, et les parties contractantes doivent se conformer aux lois ou règlements qui s’appliquent au contrat.

Capacité de contracter des entités étrangères

La capacité d’une entité étrangère à contracter avec une partie aux États-Unis peut dépendre des lois de la juridiction d’origine de l’entité étrangère et des lois des États-Unis. Par exemple, certaines entités étrangères peuvent être empêchées de conclure des contrats aux États-Unis en raison de leur statut d’entité étrangère ou des lois de leur juridiction d’origine.

Capacité de contracter pour les entités non constituées en société

Les entités non constituées en société, telles que les entreprises individuelles et les sociétés en nom collectif, n’ont généralement pas la capacité de contracter en raison du fait qu’elles ne sont pas des entités juridiques distinctes de leurs propriétaires ou de leurs membres. Toutefois, certains États peuvent autoriser les entités non constituées en société à conclure certains types de contrats, tels que les contrats de vente de biens ou de services.

Capacité de contracter des banques et des institutions financières

La capacité d’une banque ou d’une institution financière de conclure un contrat peut dépendre des lois régissant l’institution et du type de contrat conclu. Les banques et les institutions financières sont généralement soumises à certaines réglementations qui peuvent limiter leur capacité à conclure certains types de contrats.

Effet du manque de capacité à contracter

Si une partie n’a pas la capacité juridique de conclure un contrat, le contrat peut être annulé par la partie ou l’autre partie contractante. De plus, le contrat peut être inapplicable devant un tribunal, et les parties peuvent ne pas être en mesure d’obtenir des dommages et intérêts ou d’autres réparations pour toute violation du contrat.

Conclusion

La capacité contractuelle est un concept juridique important qui affecte la capacité d’une personne ou d’une entité à conclure légalement un accord contraignant. Il est important pour les parties de comprendre la capacité juridique de l’autre partie contractante avant de conclure tout type d’accord.

FAQ
La capacité juridique est-elle un élément d’un contrat ?

Oui, la capacité juridique est l’un des éléments d’un contrat. Cela signifie que les deux parties au contrat doivent avoir la capacité juridique de conclure le contrat. Ce n’est généralement pas un problème pour les adultes, mais il peut y avoir des situations où l’une des parties n’a pas la capacité juridique de conclure un contrat, par exemple si elle n’a pas atteint l’âge légal de 18 ans ou si elle est frappée d’incapacité mentale. Si une partie n’a pas la capacité juridique de conclure un contrat, celui-ci est généralement annulable.

Que signifie la capacité juridique dans le domaine de l’immobilier ?

La capacité juridique, dans le contexte de l’immobilier, désigne l’aptitude d’un individu à conclure des contrats juridiquement contraignants. Pour avoir la capacité juridique, une personne doit être saine d’esprit et avoir l’âge légal (18 ans ou plus dans la plupart des juridictions). En outre, elle ne doit pas être frappée d’une incapacité juridique, telle qu’une faillite ou une mise sous tutelle ordonnée par un tribunal.

Qu’est-ce qui détermine la capacité juridique ?

Différents éléments peuvent déterminer la capacité juridique. L’âge est généralement un facteur, car les mineurs ne sont généralement pas considérés comme ayant la même capacité juridique que les adultes. La capacité mentale peut également être un facteur, car une personne qui n’est pas saine d’esprit peut ne pas être en mesure de comprendre ou d’accepter un contrat. Enfin, certaines juridictions peuvent exiger qu’une personne dispose d’une certaine somme d’argent ou de biens pour avoir la capacité juridique de conclure un contrat.

Quel est l’objectif de la capacité juridique ?

L’objectif de la capacité juridique est de protéger les personnes et les entreprises contre toute responsabilité pour des actions qu’elles n’avaient pas le pouvoir d’entreprendre. Cela signifie que les particuliers et les entreprises ne peuvent être tenus responsables que des actions qu’ils avaient la capacité juridique de faire. Cela les protège de la responsabilité d’actes qu’ils n’avaient pas l’intention de faire ou dont ils n’avaient pas conscience.