Karōshi est un terme japonais qui se traduit par « mort par surmenage ». C’est un phénomène que l’on observe surtout au Japon et dans d’autres pays industrialisés où les heures de travail sont longues et où l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est souvent négligé. Il s’agit d’un problème majeur de santé et de sécurité qui est souvent négligé.
Le Karōshi peut être causé par divers facteurs, notamment de longues heures de travail, une faible sécurité d’emploi, des niveaux de stress élevés et un manque de satisfaction professionnelle. D’autres facteurs tels que les pressions économiques et sociales, le manque de contrôle sur le lieu de travail et les attentes irréalistes peuvent également contribuer au Karōshi.
Les symptômes du Karōshi comprennent l’épuisement physique, la dépression, l’anxiété, l’insomnie et une diminution de la productivité. D’autres symptômes physiques comprennent les problèmes cardiaques, l’hypertension artérielle et les problèmes digestifs.
Qui est à risque de Karōshi ? –
Les personnes qui présentent un risque plus élevé de Karōshi comprennent celles qui travaillent de longues heures et qui ont peu de contrôle sur leur environnement de travail. Les personnes qui travaillent dans des environnements très stressants et celles qui ressentent une pression pour atteindre un certain niveau de performance sont également à risque.
Les effets du Karōshi peuvent être dévastateurs pour l’individu et sa famille. Les effets possibles à long terme comprennent la dépression, l’anxiété et même la mort. Il peut également entraîner une baisse de la productivité, ce qui peut avoir un impact négatif sur l’entreprise.
Afin de prévenir le Karōshi, les employeurs doivent s’assurer que les employés disposent de suffisamment de temps de repos et de vacances, ainsi que d’un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il est également important de s’assurer que les employés reçoivent les ressources dont ils ont besoin pour faire leur travail efficacement.
Le gouvernement japonais a mis en place plusieurs initiatives visant à lutter contre le Karōshi, notamment le « Livre blanc sur la prévention du Karōshi » et la « Loi sur la prévention du Karōshi ». Ces initiatives visent à réduire le nombre de décès liés au travail et à garantir que les employés bénéficient de la protection dont ils ont besoin.
Bien que le karōshi soit plus souvent observé au Japon, il s’agit d’un problème qui touche de nombreux pays, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada. Comme de plus en plus de personnes continuent à travailler de longues heures, la prévalence du Karōshi est susceptible d’augmenter.
La meilleure façon de traiter le Karōshi est de s’attaquer aux causes sous-jacentes. Il s’agit notamment d’offrir aux travailleurs un temps de repos et de vacances suffisant, ainsi qu’un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il est également important de s’assurer que les employés reçoivent les ressources dont ils ont besoin pour faire leur travail efficacement. En outre, les techniques de gestion du stress et la thérapie cognitivo-comportementale peuvent également être utiles pour gérer le Karōshi.
Karoshi est un mot japonais qui signifie littéralement « mort par surmenage ». C’est un problème grave au Japon, où les travailleurs effectuent souvent de longues heures de travail avec peu ou pas de pause. Selon une enquête récente, un travailleur japonais sur cinq a connu le karoshi.
Il n’existe pas de réponse définitive à cette question, car le karoshi, ou mort par surmenage, n’est pas une cause de décès officiellement reconnue au Japon. Cependant, de nombreux cas de décès dus au karoshi ont été signalés ces dernières années, et le gouvernement japonais estime qu’il y a au moins 1 000 décès dus au karoshi chaque année.
Il n’existe pas de réponse définitive à cette question, car éviter le karoshi (mort par surmenage) nécessite une approche globale qui tient compte à la fois des facteurs individuels et organisationnels. Voici quelques suggestions pour éviter le karoshi :
– Établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle
– Encourager les employés à prendre leurs jours de vacances
– Promouvoir une culture d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée
– Proposer des modalités de travail flexibles
– Limiter les heures de travail
– Mettre en œuvre des politiques visant à prévenir les heures supplémentaires excessives
– Encourager les employés à s’exprimer s’ils se sentent dépassés ou surmenés
Oui, le Japon est toujours surchargé de travail. Le travailleur moyen au Japon travaille environ 2 000 heures par an, soit environ 400 heures de plus que le travailleur moyen aux États-Unis. Cela s’explique par un certain nombre de facteurs, notamment le fait que la semaine de travail japonaise est généralement plus longue que la semaine de travail américaine et que l’on attend souvent des travailleurs japonais qu’ils effectuent des heures de travail supplémentaires (ce que l’on appelle le « kaizen » ou « amélioration continue »). En outre, de nombreux travailleurs japonais n’ont pas la possibilité de prendre des jours de congés payés, et ceux qui prennent des jours de vacances sont souvent censés travailler pendant ces jours-là également.
La culture professionnelle japonaise peut être assez toxique, surtout pour les femmes. Il existe une forte pression pour se conformer à des normes très strictes, et les femmes doivent souvent s’occuper de toutes les tâches domestiques en plus de leur travail. Cela peut conduire à l’épuisement et à un sentiment d’enfermement.