Aperçu de l’affaire Verizon Communications v. Federal Communications Commission (2014)

Introduction à l’affaire Verizon Communications v. Federal Communications Commission (2014)

Verizon Communications v. Federal Communications Commission (2014) est une affaire dans laquelle la cour d’appel des États-Unis pour le circuit du district de Columbia a déterminé l’autorité de la Federal Communications Commission (FCC) pour réglementer les fournisseurs de services Internet (ISP). Cette affaire historique était la première fois que la cour d’appel américaine se penchait sur cette question et ses implications ont eu des effets considérables.

Verizon Communications, Inc. (Verizon) est une société de télécommunications américaine qui fournit des services Internet à large bande. En 2011, la FCC a émis une ordonnance qui obligeait Verizon à fournir un accès ouvert à son réseau pour les entreprises tierces. Verizon a contesté cette ordonnance, arguant que la FCC n’avait pas le pouvoir de réglementer les services à large bande.

L’argument de Verizon

l’argument de Verizon

Verizon a fait valoir que la FCC n’avait pas le pouvoir de réglementer les FAI en vertu de la loi sur les télécommunications de 1996. Cette loi avait exempté les « services d’information » de toute réglementation, et Verizon a fait valoir que les services Internet qu’elle fournissait relevaient de cette exemption.

La FCC a fait valoir qu’elle avait le pouvoir de réglementer les FSI en vertu de la section 706 de la loi sur les télécommunications de 1996. Cette section donne à la FCC le pouvoir « d’encourager le déploiement, sur une base raisonnable et opportune, de capacités de télécommunications avancées pour tous les Américains ». La FCC a fait valoir qu’en réglementant les ISP, elle pouvait assurer le déploiement des services à large bande de manière équitable.

La décision de la Cour

La Cour d’appel a statué en faveur de Verizon, estimant que la FCC n’avait pas le pouvoir de réglementer les FAI. La Cour a estimé que la FCC avait « tenté d’imposer des exigences allant au-delà de celles contenues dans la loi sur les communications » et que cela dépassait son autorité.

L’arrêt a eu des répercussions sur la réglementation des services à large bande aux États-Unis. Il signifie que la FCC ne peut pas réglementer les ISP de la même manière que les autres services de communication. Cela signifie également que la FCC ne peut pas imposer de règles de neutralité du réseau aux FAI.

Réponse à l’arrêt

L’arrêt a été accueilli à la fois avec des éloges et des critiques. Les partisans de la décision ont fait valoir qu’elle protégerait les FSI d’une réglementation excessive et leur permettrait d’innover sans craindre une réglementation excessive. Les détracteurs de la décision ont affirmé qu’elle entraînerait un manque de concurrence sur le marché de la large bande et conduirait à des prix plus élevés pour les consommateurs.

Développements ultérieurs

Suite à cet arrêt, la FCC a publié un nouvel ensemble de règles lui permettant de réglementer les services à large bande. Ces règles se fondent sur le titre II de la loi sur les communications, qui autorise la FCC à réglementer les « transporteurs publics ». Cela a permis à la FCC de réglementer les FAI d’une manière similaire à celle des autres services de communication.

Conclusion

Verizon Communications v. Federal Communications Commission (2014) a été un cas important qui a créé un précédent pour la réglementation des services à large bande aux États-Unis. Le jugement a eu des répercussions sur la neutralité du réseau et sur la capacité de la FCC à réglementer les FAI. Les développements ultérieurs ont permis à la FCC de réglementer les FAI d’une manière similaire à celle des autres services de communication.

FAQ
Quelle a été la conclusion du tribunal dans l’affaire CBS Corp contre FCC ?

La conclusion de la Cour dans l’affaire CBS Corp v FCC était que l’application par la FCC de ses règles d’indécence était inconstitutionnelle. La Cour a estimé que la FCC n’avait pas informé de manière adéquate les radiodiffuseurs de ce qui constituait un discours indécent et que l’application de la FCC était « arbitraire et capricieuse ». La Cour a également estimé que l’application par la FCC de ses règles d’indécence violait le premier amendement.

La FCC a-t-elle réussi ?

La Federal Communications Commission a été créée en 1934 dans le but de réglementer les communications par radio, télévision, fil, satellite et câble. La FCC a réussi à atteindre son objectif de régulation de l’industrie des communications. La FCC a été en mesure de réglementer efficacement l’industrie des communications en délivrant des licences, en appliquant des règles et des règlements, et en infligeant des amendes et des sanctions en cas de violation. La FCC a également réussi à promouvoir la concurrence dans le secteur des communications en exigeant des radiodiffuseurs qu’ils diffusent une certaine quantité de programmes éducatifs et informatifs et en finançant les stations de radio et de télévision publiques.

Qu’a développé la Commission fédérale des communications pour protéger les consommateurs des appels téléphoniques non sollicités ?

La Commission fédérale des communications (FCC) a créé le registre national Do-Not-Call pour protéger les consommateurs contre les appels téléphoniques non sollicités. Ce registre permet aux consommateurs d’ajouter leur numéro de téléphone à une liste nationale que les télévendeurs sont tenus de vérifier avant de passer des appels commerciaux non sollicités. Il est également interdit aux télévendeurs d’appeler les consommateurs qui ont ajouté leur numéro de téléphone au registre pendant cinq ans.

La FCC réglemente-t-elle l’Internet ?

La Federal Communications Commission (FCC) n’a pas d’autorité réglementaire directe sur Internet. Cependant, la FCC dispose d’une autorité réglementaire indirecte sur les fournisseurs de services Internet (FSI) qui fournissent aux consommateurs un accès à Internet. La FCC a classé les ISP comme des entreprises communes en vertu du titre II de la loi sur les communications. En tant qu’entreprises communes, les FAI sont soumis à certaines réglementations, notamment l’obligation de fournir aux consommateurs un accès à Internet sur une base non discriminatoire.