Les surfaces d’attaque de l’ingénierie sociale sont les différentes voies d’attaque qui peuvent être utilisées par des acteurs malveillants pour accéder à un système ou à des informations. Ces méthodes consistent à exploiter l’élément humain de la sécurité, par opposition aux vulnérabilités techniques, pour obtenir un accès. Parmi les exemples de surfaces d’attaque d’ingénierie sociale, on peut citer le phishing, l’appât et le pretexting.
Le phishing est une attaque d’ingénierie sociale dans laquelle des acteurs malveillants utilisent des e-mails, des SMS ou des appels téléphoniques pour convaincre les victimes de divulguer des informations sensibles ou d’effectuer une action telle que cliquer sur un lien malveillant. Les attaques de phishing sont souvent utilisées pour accéder à un système ou pour voler des informations d’identification et peuvent être difficiles à détecter.
L’appât est une forme d’attaque d’ingénierie sociale dans laquelle des acteurs malveillants utilisent des objets physiques tels que des clés USB ou des CD pour accéder au système d’une organisation. Les acteurs malveillants placent ces objets dans des lieux publics et comptent sur les utilisateurs pour les ramasser et les insérer dans leurs ordinateurs, permettant ainsi aux attaquants d’obtenir un accès.
Le prétexte est un type d’attaque d’ingénierie sociale dans lequel les acteurs malveillants créent une fausse histoire afin d’accéder à des informations sensibles. Cela peut se faire par le biais d’e-mails, d’appels téléphoniques ou même en personne. L’objectif du prétextage est de manipuler les victimes pour qu’elles fournissent aux attaquants les informations qu’ils recherchent.
Afin de se défendre contre les attaques d’ingénierie sociale, il est important de pouvoir les reconnaître. Cela implique de comprendre comment chaque type d’attaque fonctionne, d’être attentif aux courriels ou appels téléphoniques suspects et de ne pas donner d’informations personnelles sauf en cas de nécessité absolue.
Une fois qu’une organisation a identifié une attaque d’ingénierie sociale, elle peut prendre plusieurs mesures pour atténuer les dommages. Il s’agit notamment de mettre en œuvre des politiques de sécurité strictes, de former les employés aux différents types d’attaques et d’utiliser des logiciels de sécurité pour identifier les e-mails ou les liens malveillants.
Les organisations doivent mettre en place des politiques claires et bien définies pour se protéger des attaques d’ingénierie sociale. Ces politiques doivent inclure des règles sur la façon d’identifier et de répondre aux attaques, ainsi que sur les informations qui peuvent être partagées ou non.
Les organisations doivent également fournir aux employés une formation régulière sur la façon de repérer les attaques d’ingénierie sociale et d’y répondre. Cette formation doit comprendre des informations sur les différents types d’attaques, sur la manière de les reconnaître et de réagir de manière appropriée.
En matière de sécurité informatique, la surface d’attaque d’un système est la somme des différentes façons dont un attaquant peut tenter d’accéder au système ou à ses données, ou encore perturber son fonctionnement. Ce terme est souvent utilisé dans le contexte de la gestion des risques de sécurité, comme moyen d’évaluer la sécurité d’un système ou de hiérarchiser les efforts de sécurité.
En général, plus la surface d’attaque d’un système est grande, plus le risque pour sa sécurité est élevé. En effet, une surface d’attaque plus grande offre plus de possibilités à un attaquant de trouver un moyen d’exploiter le système. Par exemple, un système avec une grande surface d’attaque peut avoir plus de ports ou d’interfaces exposés, qu’un attaquant peut utiliser pour accéder au système. Ou encore, un système avec une grande surface d’attaque peut avoir un code plus vulnérable, qu’un attaquant peut exploiter pour accéder au système ou à ses données.
La surface d’attaque peut également être utilisée pour faire référence à la somme des différentes façons dont un attaquant peut essayer d’attaquer un système ou ses données. Par exemple, un attaquant peut essayer d’exploiter une vulnérabilité dans le code du système, ou lancer une attaque par déni de service contre le système.
En général, l’objectif de la gestion des risques de sécurité est de réduire la surface d’attaque d’un système, afin de réduire le risque pour sa sécurité. Cela peut se faire en réduisant le nombre de ports ou d’interfaces exposés, ou en réduisant la quantité de code vulnérable. Par ailleurs, la gestion des risques de sécurité peut être utilisée pour augmenter la résilience d’un système, afin qu’il puisse mieux résister aux attaques.
Les 4 types d’ingénierie sociale sont :
1. phishing
2. pretexting
3. vishing
4. smishing
La surface d’attaque d’un réseau est la somme des différents moyens par lesquels un attaquant peut accéder à un réseau ou à un système en réseau. Elle comprend tous les différents points d’entrée qu’un attaquant peut utiliser pour exploiter un système, ainsi que les différents types de dispositifs et de protocoles qui peuvent être attaqués. Plus la surface d’attaque est grande, plus le risque de réussite d’une attaque est élevé. Pour réduire le risque d’attaque, les organisations doivent identifier et traiter les vulnérabilités de leur réseau et de leurs systèmes.
Les surfaces d’attaque peuvent être globalement classées en trois types :
1. Surface d’attaque externe : Il s’agit de la surface d’attaque la plus visible et comprend tous les composants externes d’un système tels que les serveurs Web, les serveurs de messagerie, les serveurs DNS, etc. auxquels un attaquant peut accéder depuis Internet.
2. surface d’attaque interne : Cette surface d’attaque comprend tous les composants internes d’un système comme les bases de données, les serveurs de fichiers, les serveurs d’applications, etc. auxquels peut accéder un attaquant qui a obtenu un accès au réseau interne.
3. surface d’attaque du périmètre : Cette surface d’attaque comprend tous les composants situés entre les surfaces d’attaque externe et interne, tels que le pare-feu, le système de détection/prévention des intrusions, le VPN, etc. qui peuvent être exploités par un attaquant pour accéder au réseau interne.