Les pratiques anticoncurrentielles sont des activités ou des stratégies employées par les entreprises d’un secteur donné pour limiter la concurrence. Ces pratiques peuvent consister à s’entendre avec des concurrents pour augmenter les prix et réduire la production, ou à profiter du pouvoir de marché pour discriminer les petites entreprises et étouffer la concurrence.
La monopolisation est une forme de pratique anticoncurrentielle dans laquelle une entreprise ou un groupe d’entreprises tente de prendre le contrôle d’une industrie ou d’un marché entier en acquérant des concurrents ou en fusionnant avec eux. Cela réduit la concurrence et entraîne souvent une hausse des prix et une réduction de la croissance économique.
La fixation des prix est une pratique anticoncurrentielle par laquelle des entreprises s’entendent entre elles pour fixer des prix uniformes pour leurs produits ou services. Cette pratique vise à éliminer la concurrence et à maximiser les profits.
Le truquage d’offres
Le truquage d’offres est une pratique anticoncurrentielle par laquelle des entreprises s’entendent pour soumettre des offres pour des contrats ou des projets gouvernementaux à des prix artificiellement élevés. Cela réduit la concurrence et peut entraîner des coûts plus élevés pour les contribuables.
Les pratiques d’exclusion sont des stratégies anticoncurrentielles employées par les entreprises pour limiter la capacité des petites entreprises à être compétitives sur un marché donné. Cela peut prendre la forme de contrats exclusifs avec des fournisseurs ou des clients, l’utilisation de marques ou de droits d’auteur exclusifs, ou l’acquisition de concurrents potentiels.
Les prix prédateurs sont une pratique anticoncurrentielle dans laquelle une entreprise fixe ses prix à un niveau inférieur au coût afin d’évincer les autres entreprises du marché. Cela permet à l’entreprise d’acquérir une position de monopole et d’augmenter les prix à des niveaux plus rentables.
Les ventes liées et groupées sont des pratiques anticoncurrentielles par lesquelles une entreprise oblige ses clients à acheter un produit ou un service pour en obtenir un autre. Cela réduit la concurrence et peut entraîner des prix plus élevés et réduire le choix des consommateurs.
Un abus de position dominante se produit lorsqu’une entreprise utilise son pouvoir de marché pour exclure des concurrents et limiter la concurrence. Cela peut prendre la forme de contrats exclusifs, de prix prédateurs ou d’autres pratiques anticoncurrentielles.
Les pratiques anticoncurrentielles sont une préoccupation majeure pour les autorités de la concurrence du monde entier. Ces pratiques peuvent étouffer la concurrence, réduire le choix des consommateurs et entraîner une hausse des prix. Il est important que les entreprises soient conscientes des conséquences juridiques et économiques potentielles des pratiques anticoncurrentielles.
Il existe de nombreux exemples de pratiques anticoncurrentielles, mais les plus courants sont la fixation des prix, le truquage des offres et la répartition des marchés. On parle de fixation des prix lorsque des entreprises conviennent de facturer le même prix pour un bien ou un service, ce qui peut entraîner une hausse des prix pour les consommateurs. Le truquage des offres consiste pour les entreprises à s’entendre pour ne pas se faire concurrence pour un contrat, ce qui peut entraîner des prix plus élevés et une concurrence moindre. La répartition du marché est le fait pour des entreprises de se mettre d’accord pour diviser le marché d’un bien ou d’un service, ce qui peut entraîner des prix plus élevés et une concurrence moindre.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les pratiques anticoncurrentielles sont interdites. Premièrement, elles peuvent nuire aux consommateurs en les empêchant d’obtenir les meilleurs prix possibles pour les biens et services. Ensuite, elles peuvent nuire aux entreprises en les empêchant de se livrer à une concurrence loyale et de créer des conditions de concurrence équitables. Enfin, elles peuvent nuire à l’économie dans son ensemble en empêchant une répartition efficace des ressources et en étouffant l’innovation.
Il n’y a pas de réponse définitive à cette question car il n’existe pas de définition claire de ce qu’est un comportement « anticoncurrentiel ». Cependant, certains affirment que les pratiques d’Amazon peuvent être anticoncurrentielles. Par exemple, certains affirment que la position dominante d’Amazon sur le marché du commerce électronique peut lui permettre de contrôler de manière déloyale les prix et les conditions de vente. D’autres ont également fait valoir que le programme Prime d’Amazon peut étouffer la concurrence en incitant les clients à faire leurs achats uniquement sur Amazon.
Il existe trois principaux types de comportement anticoncurrentiel :
1. le comportement horizontal – c’est lorsque des entreprises situées au même niveau de la chaîne d’approvisionnement conviennent de ne pas se faire concurrence. Il peut s’agir d’accords de fixation des prix, de truquage des offres ou de partage du marché.
2. Comportement vertical – il s’agit d’entreprises situées à différents niveaux de la chaîne d’approvisionnement qui conviennent de ne pas se faire concurrence. Il peut s’agir d’accords d’exclusivité ou de liens.
3. comportement prédateur – il s’agit d’une entreprise ayant une position dominante sur le marché qui utilise son pouvoir pour écraser injustement la concurrence. Il peut s’agir, par exemple, de fixer des prix inférieurs aux coûts pour évincer les concurrents ou d’utiliser des accords d’exclusivité pour empêcher les concurrents d’avoir accès à des intrants essentiels.
Les six pratiques anticoncurrentielles interdites sont : la fixation des prix, le truquage des offres, la répartition des marchés, la limitation de la production, les ventes liées et les accords d’exclusivité. Ces pratiques sont illégales au regard de la législation antitrust et peuvent donner lieu à des sanctions pénales.