UASF : un guide complet

User-Activated Soft Fork (UASF) est un processus qui active un soft fork sans le soutien des mineurs. Il est mis en œuvre par les utilisateurs du réseau qui définissent une heure et une date d’activation spécifiques dans leurs nœuds. Cela permet aux utilisateurs d’activer un soft fork sans que les mineurs aient à signaler leur soutien.

Comment fonctionne l’UASF ?

L’UASF est lancé lorsqu’une majorité d’utilisateurs signalent leur soutien. Cela se fait en fixant une heure et une date d’activation spécifiques dans leurs nœuds. Lorsque l’heure d’activation est atteinte, le soft fork est lancé et les nouvelles règles sont appliquées. Les avantages de l’UASF

avantages de l’UASF

L’UASF apporte plusieurs avantages au réseau. Il permet aux utilisateurs d’appliquer des changements de règles sans dépendre du soutien des mineurs. Cela signifie que les soft forks peuvent être activés même si une majorité de mineurs ne les soutiennent pas. De plus, l’UASF aide à maintenir la décentralisation du réseau puisque les utilisateurs peuvent appliquer les changements de règles sans compter sur les mineurs. Le rôle des mineurs dans l’UASF

rôle des mineurs dans l’UASF

Bien que les mineurs ne soient pas tenus de signaler leur soutien à l’UASF, ils jouent un rôle important dans le processus. Les mineurs peuvent signaler leur soutien à un soft fork en définissant l’heure et la date d’activation dans leurs nœuds. Cela permet de s’assurer que le soft fork est mis en œuvre correctement et qu’il est activé à temps.

UASF vs. User-Activated Hard Fork (UAHF)

L’UASF et l’UAHF sont deux méthodes différentes de mise en œuvre d’un fork sur un réseau blockchain. L’UASF est un soft fork, ce qui signifie que seul un certain nombre de règles sont appliquées. Un UAHF, en revanche, est un hard fork qui entraîne une scission permanente du réseau.

Problèmes potentiels avec l’UASF

Bien que l’UASF soit un outil utile pour mettre en œuvre des changements de règles, il n’est pas sans problèmes. Le principal problème avec l’UASF est le risque que le soft fork ne soit pas mis en œuvre correctement. Si une majorité d’utilisateurs ne signalent pas leur soutien à l’UASF, le soft fork peut ne pas être activé à temps ou pas du tout. De plus, si la majorité des mineurs ne soutiennent pas l’UASF, le soft fork peut ne pas être mis en œuvre correctement.

La guerre civile du bitcoin et l’UASF

L’UASF a suscité une grande attention en 2017 lorsqu’elle a été proposée comme solution à un débat litigieux au sein de la communauté bitcoin. À l’époque, le débat était centré sur la mise à l’échelle du réseau Bitcoin. L’UASF a été proposé comme un moyen d’activer le soft fork SegWit sans le soutien des mineurs.

Pour mettre en œuvre un UASF, les utilisateurs doivent d’abord signaler qu’ils le soutiennent. Cela se fait en fixant une heure et une date d’activation spécifiques dans leurs nœuds. Ensuite, lorsque l’heure d’activation est atteinte, le soft fork est appliqué et les nouvelles règles sont en vigueur.

L’UASF est un outil utile pour mettre en œuvre des soft forks sans avoir besoin du soutien des mineurs. Il permet aux utilisateurs d’appliquer les changements de règles sans dépendre des mineurs, maintenant ainsi la décentralisation du réseau. Cependant, il est important de noter que l’UASF présente des problèmes potentiels, comme le risque qu’il ne soit pas mis en œuvre correctement.

FAQ
Que signifie « soft fork » ?

Un soft fork est une modification du protocole logiciel d’une blockchain qui est rétrocompatible avec le protocole logiciel précédent. Un soft fork peut également être considéré comme une modification des règles d’une blockchain qui n’est pas un hard fork.

Quels sont les exemples de soft forks ?

Les soft forks sont des modifications du protocole Bitcoin qui sont rétrocompatibles avec le protocole précédent. Cela signifie que les nœuds qui effectuent une mise à niveau vers le nouveau logiciel seront toujours en mesure d’interagir avec les nœuds qui n’ont pas été mis à niveau. Parmi les exemples de soft forks, citons les forks P2SH, BIP66 et BIP34.

Quelle est la différence entre un hard fork et un soft fork ?

Un hard fork est une modification du protocole de la crypto-monnaie qui rend valide des blocs/transactions précédemment invalides (ou vice-versa). Cela nécessite que tous les nœuds ou utilisateurs soient mis à niveau vers la nouvelle version du logiciel du protocole. Un soft fork est une modification du protocole de la crypto-monnaie qui rend invalides des blocs/transactions précédemment valides. Cela ne nécessite qu’une majorité de nœuds pour passer à la nouvelle version du logiciel du protocole.

Qu’est-ce qu’un soft fork activé par l’utilisateur ?

Un soft fork activé par l’utilisateur (UASF) est un soft fork qui est activé par une majorité d’utilisateurs, plutôt que par des mineurs. Les mineurs peuvent toujours choisir de signaler leur soutien à l’UASF, mais ils ne sont pas obligés de le faire.

Les employés fédéraux peuvent-ils posséder des bitcoins ?

Il n’y a pas de réponse définitive à cette question car elle dépend de l’interprétation de diverses lois et réglementations. Cependant, il est généralement admis que les employés fédéraux sont autorisés à posséder des bitcoins et d’autres cryptocurrences.