– Comme le rappelle l’avocat Pierre Verdier, « »le secret partagé, c’est un secret de polichinelle » ». – Lorsqu’elle prévoit la possibilité d’un partage, c’est un partage de certaines informations à caractère secret.
27 juil. 2014Le secret professionnel est une obligation éthique et légale qui impose aux professionnels de préserver la confidentialité et de protéger la vie privée de leurs clients. Dans le secteur de la santé, le secret professionnel est particulièrement important car il permet aux patients de confier à leurs soignants des informations médicales sensibles. L’un des concepts clés liés au secret professionnel est le secret partagé, qui fait référence à des informations confidentielles partagées entre un professionnel de la santé et un patient.
Le concept de secret partagé est étroitement lié au consentement du patient. Dans le domaine des soins de santé, les patients ont le droit d’être informés de leur état de santé et des possibilités de traitement, et ils doivent donner leur consentement éclairé avant tout acte médical. Les patients ont également le droit de refuser leur consentement ou de le révoquer à tout moment. Lorsque les patients donnent leur consentement, ils partagent essentiellement leurs secrets avec leurs prestataires de soins de santé, qui sont alors tenus par le secret professionnel de protéger ces informations.
Le partage d’informations entre les prestataires de soins et les patients est essentiel à l’efficacité des traitements et des soins. Il permet aux professionnels de la santé de prendre des décisions éclairées sur la santé et le bien-être du patient. Toutefois, il est important de noter que toutes les informations échangées entre un patient et un prestataire de soins ne sont pas considérées comme des secrets partagés. Seules les informations confidentielles qui pourraient nuire au patient si elles étaient divulguées à d’autres personnes sont considérées comme des secrets partagés.
Dans certains cas, les patients peuvent désigner une personne de confiance avec laquelle ils partageront leurs informations confidentielles. Il peut s’agir d’un membre de la famille, d’un ami ou d’un mandataire. Le prestataire de soins doit obtenir le consentement explicite du patient avant de partager toute information confidentielle avec la personne de confiance. La personne de confiance est également tenue au secret professionnel et doit protéger les informations confidentielles du patient.
En conclusion, la notion de secret partagé est un élément essentiel du secret professionnel dans le domaine de la santé. Il s’agit d’informations confidentielles qui sont partagées entre un patient et un prestataire de soins et qui sont protégées par le secret professionnel. Les patients ont le droit de donner ou de refuser leur consentement concernant le partage d’informations confidentielles. Les prestataires de soins doivent veiller à obtenir le consentement explicite du patient avant de partager toute information confidentielle avec une personne de confiance. En respectant le secret professionnel, les prestataires de soins peuvent instaurer la confiance et préserver la confidentialité des informations de leurs patients.
Les obligations de secret professionnel font référence aux responsabilités légales et éthiques qu’ont les professionnels de garder confidentielles les informations qu’ils acquièrent dans le cadre de leur travail. Il s’agit notamment d’informations concernant les clients, les patients, les consommateurs ou toute autre personne avec laquelle le professionnel est en contact. Les professionnels ont le devoir de préserver la vie privée et la confidentialité de ces informations et de ne les partager avec d’autres qu’en cas de besoin ou avec le consentement explicite de la personne concernée. Le non-respect de ces obligations de secret professionnel peut avoir de graves conséquences, notamment en termes de responsabilité juridique, de perte de réputation et d’atteinte à la confiance et aux relations.
Le secret partagé peut concerner les professionnels qui sont tenus de respecter la confidentialité avec leurs clients ou leurs collègues. Il s’agit notamment des avocats, des médecins, des thérapeutes, des comptables et des conseillers financiers. Il affecte également les clients ou les patients qui confient leurs informations sensibles à ces professionnels.