En cybersécurité, la reconnaissance est le processus de collecte d’informations sur un système ou un réseau cible. Il s’agit d’une phase critique du processus d’évaluation de la sécurité, car elle fournit au pirate des informations précieuses qui peuvent être utilisées pour planifier et exécuter une attaque. Pour mener une reconnaissance efficace, plusieurs outils peuvent être utilisés pour recueillir des informations sur le système ou le réseau cible.
L’un des outils les plus couramment utilisés dans la phase de reconnaissance est Nmap. Nmap est un scanner de ports qui peut être utilisé pour scanner un réseau cible à la recherche de ports ouverts, de services et de systèmes d’exploitation. Il s’agit d’un outil incroyablement puissant qui peut fournir des informations précieuses sur le réseau cible, y compris les périphériques qui y sont connectés, les ports ouverts et les services qui s’exécutent sur ces ports.
Un autre outil utile pour la reconnaissance est leHarvester. TheHarvester est un outil qui permet de collecter des adresses électroniques, des sous-domaines et d’autres informations sur un réseau ou un système cible. Il peut être utilisé pour recueillir des informations à partir de moteurs de recherche, de plateformes de médias sociaux et d’autres sources en ligne.
Le cadre recon-ng est un autre outil utile pour la reconnaissance. Il s’agit d’un cadre puissant qui peut être utilisé pour recueillir des informations à partir de sources multiples, y compris les plateformes de médias sociaux, les moteurs de recherche et d’autres sources en ligne. Il peut être utilisé pour recueillir des informations sur le réseau ou le système cible, y compris les adresses IP, les adresses électroniques et d’autres informations précieuses.
Au cours de la phase de reconnaissance, il est important d’identifier les failles de sécurité les plus courantes dans les applications web. L’une des failles de sécurité les plus courantes dans les applications web est l’injection SQL. L’injection SQL est une technique utilisée pour exploiter les vulnérabilités des applications web qui permettent aux attaquants d’exécuter des instructions SQL malveillantes. Une autre faille de sécurité courante dans les applications web est le cross-site scripting (XSS). XSS est un type d’attaque qui permet aux attaquants d’injecter un code malveillant dans une page web qui est ensuite exécuté par le navigateur de la victime.
Pour sécuriser leur application web, les utilisateurs peuvent utiliser plusieurs techniques, notamment la validation des entrées, le codage des sorties et le contrôle d’accès. La validation des entrées consiste à valider les entrées de l’utilisateur pour s’assurer qu’elles sont dans le bon format et qu’elles ne contiennent pas de code malveillant. Le codage de la sortie consiste à coder la sortie pour empêcher les attaques XSS. Le contrôle d’accès consiste à restreindre l’accès aux informations et ressources sensibles.
La cybersécurité est la pratique qui consiste à protéger les systèmes informatiques, les réseaux et les informations sensibles contre les accès non autorisés, le vol et les dommages. Elle implique l’utilisation de diverses mesures de sécurité, notamment des pare-feu, des logiciels antivirus, des systèmes de détection d’intrusion et le cryptage.
Les deux principales vulnérabilités des applications web sont l’injection SQL et le XSS. L’injection SQL se produit lorsqu’un pirate est en mesure d’injecter des instructions SQL malveillantes dans une application web, tandis que le XSS se produit lorsqu’un pirate est en mesure d’injecter du code malveillant dans une page web.
Toute personne ayant accès à l’internet peut exploiter une vulnérabilité. Cependant, la plupart des vulnérabilités sont exploitées par des pirates informatiques et des cybercriminels qualifiés qui disposent des connaissances et des ressources nécessaires pour identifier et exploiter les vulnérabilités des systèmes et des réseaux informatiques. Il est donc essentiel d’appliquer des mesures de sécurité efficaces pour protéger les systèmes informatiques et les réseaux contre les cybermenaces.
Un outil qui peut fournir l’état des vulnérabilités connues pour chaque version de composant tiers identifié est la base de données nationale des vulnérabilités (NVD) fournie par l’Institut national des normes et de la technologie (NIST). La NVD est une base de données complète des vulnérabilités connues et peut être utilisée pour vérifier l’état de vulnérabilité des différents composants utilisés dans le système d’une organisation.