Le DMP ou Dossier Médical Partagé est un dossier médical partagé qui a été créé pour améliorer la qualité des soins des patients en France. Il s’agit d’un dossier numérique qui contient toutes les informations médicales d’un patient, y compris ses antécédents médicaux, ses traitements en cours, ses allergies et d’autres informations de santé pertinentes. Le DMP est accessible aux professionnels de santé, tels que les médecins, les infirmiers et les pharmaciens, qui participent aux soins du patient.
Le principal avantage du DMP est qu’il permet aux professionnels de santé d’avoir accès à toutes les informations médicales nécessaires d’un patient en un seul endroit. Cela peut améliorer la qualité des soins et réduire le risque d’erreurs médicales. Par exemple, si un patient est vu par un nouveau médecin qui ne connaît pas ses antécédents médicaux, il peut accéder au DMP pour obtenir toutes les informations nécessaires.
Cependant, le DMP présente certains inconvénients. L’un des principaux concerne la protection de la vie privée. Les patients peuvent hésiter à partager leurs informations médicales, surtout s’ils ne sont pas à l’aise avec l’idée que leurs informations soient accessibles à plusieurs professionnels de la santé. Il existe également un risque de violation des données et d’accès non autorisé aux informations médicales, ce qui peut constituer une grave atteinte à la vie privée.
Une autre préoccupation est que le DMP pourrait être remplacé par d’autres outils de santé numériques. Par exemple, certains professionnels de la santé utilisent des dossiers médicaux électroniques (DME) et des portails patients pour accéder aux informations médicales et les partager. Ces outils peuvent être plus conviviaux et plus accessibles que le DMP, qui oblige les patients à créer un compte et à gérer activement leurs informations médicales.
Alors, le DMP est-il obligatoire ? La réponse courte est non, mais il est fortement recommandé. Les patients sont encouragés à créer un DMP pour améliorer la qualité de leurs soins et s’assurer que leurs informations médicales sont à jour et facilement accessibles aux professionnels de santé.
Le dossier médical partagé a été instauré par le décret du 13 novembre 2018, qui précise le cadre juridique de la création et de l’utilisation du DMP. Le décret précise les types d’informations pouvant figurer dans le DMP et les modalités de création et de gestion du dossier.
Si vous ne souhaitez pas participer au DMP, vous avez le droit de refuser. Les patients peuvent refuser de participer au DMP en contactant leur prestataire de soins de santé ou en utilisant la plateforme en ligne. Toutefois, il est important de prendre en compte les avantages potentiels du DMP avant de prendre une décision.
En conclusion, le DMP est un dossier médical partagé qui contient toutes les informations médicales d’un patient. S’il présente de nombreux avantages, il suscite également des inquiétudes quant au respect de la vie privée et au risque de voir le DMP remplacé par d’autres outils numériques dans le domaine de la santé. Les patients sont encouragés à créer un DMP pour améliorer la qualité de leurs soins, mais ils ont aussi le droit de refuser. Le décret du 13 novembre 2018 fixe le cadre juridique de la création et de l’utilisation du DMP.
La DMP peut être alimentée par différentes sources, notamment des données de première partie collectées par l’entreprise, des données de tiers achetées à des fournisseurs de données et des données de deuxième partie obtenues dans le cadre de partenariats avec d’autres entreprises. En outre, la DMP peut être alimentée par des données provenant de sources hors ligne telles que les systèmes de gestion de la relation client (CRM), les systèmes de points de vente (POS) et les journaux des centres d’appels.
Les principaux objectifs d’un plan de gestion des données (PGD) sont de définir clairement la manière dont les données de recherche seront collectées, documentées, stockées, partagées et préservées pendant et après un projet de recherche. Un PGD permet également de s’assurer que les données sont de haute qualité et qu’elles peuvent être facilement consultées et comprises par d’autres chercheurs. En outre, un PGD bien préparé peut aider les chercheurs à se conformer aux exigences des institutions et des bailleurs de fonds et faciliter la conservation et la réutilisation à long terme des données.