Quels protocoles permettent une attaque de l’homme du milieu ?

Quels protocoles permettent de réaliser une attaque de type homme du milieu man in the middle ?
Comment fonctionne une attaque man-in-the-middle ?

  • ARP spoofing. L’ARP est le protocole de résolution d’adresse.
  • DNS cache poisoning. DNS veut dire Domain Name System, soit système de noms de domaine en français.
  • HTTPS spoofing. Une attaque consiste à utiliser la confiance d’un utilisateur envers les URL en HTTPS.
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Dans le monde de la cybersécurité, une attaque de l’homme du milieu (MITM) est une méthode courante utilisée par les pirates pour intercepter et manipuler des données entre deux parties qui communiquent. Les attaques MITM sont possibles en raison de vulnérabilités dans certains protocoles qui permettent d’intercepter et de rediriger le trafic réseau. Examinons de plus près certains des protocoles qui permettent aux attaques MITM de se produire.


L’un des protocoles les plus couramment exploités est le protocole de résolution d’adresses (ARP). L’ARP est responsable de la mise en correspondance de l’adresse MAC d’un appareil avec son adresse IP sur un réseau local. Lors d’une attaque par usurpation d’adresse ARP, le pirate envoie de faux messages ARP sur le réseau, incitant les appareils à envoyer du trafic à la machine du pirate au lieu du destinataire prévu. Cela permet à l’attaquant d’intercepter et de manipuler les données qui transitent par sa machine.


Un autre protocole susceptible de faire l’objet d’attaques MITM est le système de noms de domaine (DNS). Le DNS est responsable de la correspondance entre les noms de domaine et les adresses IP. Dans une attaque par usurpation de DNS, le pirate intercepte les requêtes DNS et envoie de fausses réponses à l’appareil demandeur, le dirigeant vers un site web malveillant. Cela permet à l’attaquant de voler des informations sensibles telles que des identifiants de connexion ou des données financières.


D’autres protocoles sont vulnérables aux attaques MITM, notamment HTTP, HTTPS et SSL/TLS. Dans une attaque HTTP/MITM, le pirate intercepte et modifie le trafic non chiffré entre un client et un serveur. Dans une attaque HTTPS/MITM, le pirate intercepte le trafic SSL/TLS et le décrypte à l’aide d’un faux certificat SSL/TLS. Cela permet à l’attaquant de voir et de manipuler des données sensibles, telles que les noms d’utilisateur et les mots de passe.

L’objectif d’une attaque par spoofing ARP est d’intercepter et de manipuler des données sur un réseau local. En redirigeant le trafic réseau vers sa propre machine, l’attaquant peut voler des informations sensibles, telles que des identifiants de connexion ou des données financières. Ce type d’attaque est couramment utilisé dans les points d’accès Wi-Fi publics, où les utilisateurs sont plus susceptibles de se connecter à des réseaux non sécurisés.

Les parades à une attaque MITM comprennent la mise en œuvre de mesures de sécurité réseau appropriées, telles que l’utilisation du cryptage et de protocoles sécurisés, et la surveillance régulière du trafic réseau pour détecter toute activité suspecte. Les utilisateurs finaux peuvent également se protéger en évitant les réseaux Wi-Fi publics, en utilisant un réseau privé virtuel (VPN) et en se méfiant des courriels et des pièces jointes suspects.

Une technique d’hameçonnage spécifique utilisée dans les attaques MITM est appelée « Evil Twin ». Dans une attaque Evil Twin, l’attaquant met en place un faux point d’accès Wi-Fi portant le même nom qu’un point d’accès légitime. Lorsque les utilisateurs se connectent au faux hotspot, l’attaquant peut intercepter et manipuler leurs données, voler leurs identifiants de connexion et installer des logiciels malveillants sur leurs appareils.

MITM est l’abréviation de « man-in-the-middle », qui désigne un attaquant qui intercepte et manipule des données entre deux parties communicantes. Ce type d’attaque est courant dans les points d’accès Wi-Fi publics, où les utilisateurs sont plus susceptibles de se connecter à des réseaux non sécurisés.

Les cyberattaques peuvent être menées par divers individus, notamment des groupes criminels organisés, des acteurs étatiques et des pirates informatiques individuels. Les motivations derrière ces attaques peuvent varier, du gain financier à l’espionnage en passant par l’activisme politique. Il est important que les individus et les organisations restent vigilants et se protègent contre ces menaces en mettant en œuvre des mesures de sécurité appropriées et en se tenant informés des dernières menaces et vulnérabilités.

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