Les disques durs SSD (Solid State Drive) sont de plus en plus utilisés en remplacement des disques durs traditionnels. Ils offrent des performances supérieures et une durée de vie plus longue, mais il est toujours utile de partitionner un disque dur SSD. Dans cet article, nous verrons les raisons pour lesquelles il est recommandé de partitionner un disque dur SSD et comment le faire.
La partition d’un disque dur consiste à diviser le disque en plusieurs parties distinctes. Cela permet de mieux organiser les fichiers et les données, mais également de protéger les données importantes en les isolant du reste des fichiers. En cas de défaillance du disque, les données stockées sur une partition peuvent être récupérées plus facilement. En outre, la partition d’un disque dur peut permettre l’installation de plusieurs systèmes d’exploitation sur une même machine.
Pour partitionner un disque SSD externe, il est possible d’utiliser l’outil de gestion de disque intégré à Windows. Il suffit de brancher le disque externe, de cliquer avec le bouton droit de la souris sur le menu Démarrer, de sélectionner Gestion des disques, puis de cliquer avec le bouton droit de la souris sur le disque à partitionner et de sélectionner l’option Nouvelle partition. Il est ensuite possible de définir la taille de la partition et de la formater.
Il est recommandé d’utiliser le type de partition GPT (GUID Partition Table) pour les disques durs SSD. Ce type de partition permet de créer des partitions plus grandes que le format MBR (Master Boot Record) et d’avoir plus de partitions sur un même disque. GPT est également plus fiable et moins susceptible de corrompre les données en cas de défaillance du disque.
Il est possible de partitionner un disque dur avec le DOS en utilisant l’outil Fdisk. Pour utiliser Fdisk, il faut démarrer l’ordinateur à partir d’un disque de démarrage DOS et exécuter l’outil à partir de la ligne de commande. Fdisk permet de créer, supprimer et modifier des partitions sur un disque dur.
Il existe plusieurs types de partitions, dont les plus courantes sont les partitions primaires et les partitions étendues. Les partitions primaires sont utilisées pour le stockage de données et peuvent être démarrables. Les partitions étendues sont utilisées pour créer des partitions logiques, qui sont des sous-partitions de la partition étendue. Les partitions logiques ne peuvent pas être démarrées directement, mais elles peuvent contenir des données. Il est également possible de créer des partitions système, qui contiennent les fichiers nécessaires au démarrage du système d’exploitation.
Le type de partition recommandé pour un disque dur externe dépend de l’objectif pour lequel vous allez l’utiliser. Si vous prévoyez d’utiliser le disque dur externe pour stocker des fichiers personnels, une partition unique formatée en NTFS serait suffisante. Cependant, si vous prévoyez d’utiliser le disque dur externe pour des sauvegardes régulières ou pour stocker des fichiers système, il serait préférable de créer deux partitions: une partition pour les fichiers personnels formatée en NTFS et une partition pour les sauvegardes système formatée en FAT32 ou exFAT.
Pour organiser un disque dur externe, il est recommandé de créer des dossiers et sous-dossiers pour classer les fichiers selon leur type ou leur utilité. Il est également conseillé de faire régulièrement du tri pour supprimer les fichiers inutiles ou doublons. Il est possible également de créer des partitions pour mieux organiser les données selon leur usage.
La principale différence entre les partitions MBR (Master Boot Record) et GPT (GUID Partition Table) est que MBR utilise un schéma de partitionnement plus ancien et moins avancé, limitant le nombre de partitions et la taille maximale du disque dur, tandis que GPT utilise un schéma plus récent et plus avancé, permettant un plus grand nombre de partitions et une taille de disque dur beaucoup plus grande. GPT est également plus fiable et offre une meilleure protection contre la perte de données en raison de sa redondance de partition de secours.