Les attaques SYN flood sont des attaques par déni de service (DoS) ou par déni de service distribué (DDoS) qui exploitent une vulnérabilité dans le protocole de communication TCP/IP. Le but de cette attaque est de saturer le serveur cible en envoyant un grand nombre de demandes SYN et de ne jamais répondre aux réponses SYN-ACK du serveur, épuisant ainsi les ressources du serveur et le rendant indisponible pour les utilisateurs légitimes.
Le terme SYN fait référence à la première étape de l’établissement d’une connexion TCP. Lorsqu’un client veut se connecter à un serveur, il envoie un paquet SYN au serveur. Le serveur répond ensuite avec un paquet SYN-ACK pour confirmer la demande de connexion et demander une réponse du client. Le client répond ensuite avec un paquet ACK pour confirmer la connexion. C’est ce qu’on appelle le « three-way handshake » (poignée de main à trois voies) et c’est ainsi que les connexions TCP sont établies.
Les paquets SYN sont utilisés pour établir une session TCP. Dans une attaque SYN flood, le pirate envoie de nombreux paquets SYN au serveur cible sans jamais répondre aux réponses SYN-ACK. Cela laisse le serveur en attente d’une réponse qui ne vient jamais, ce qui finit par épuiser les ressources du serveur et le rendre indisponible.
Les attaques SYN flood sont souvent utilisées par les pirates informatiques pour perturber les entreprises et les organisations en ligne. Les attaques DDoS SYN flood sont particulièrement efficaces car elles utilisent de nombreux ordinateurs zombies pour envoyer des paquets SYN au serveur cible simultanément, ce qui rend l’attaque difficile à contrer.
Pour se protéger contre les attaques SYN flood, les entreprises peuvent utiliser des pare-feux et des systèmes de détection et de prévention des intrusions pour détecter les attaques et bloquer le trafic malveillant. Les entreprises peuvent également limiter le nombre de connexions SYN simultanées qu’un serveur peut recevoir à tout moment pour réduire les risques d’attaques SYN flood.
En conclusion, les attaques SYN flood sont une menace sérieuse pour les entreprises en ligne et les organisations. En exploitant une vulnérabilité dans le protocole TCP/IP, les pirates peuvent saturer les serveurs cibles et les rendre indisponibles pour les utilisateurs légitimes. Les entreprises doivent mettre en place des mesures de sécurité pour se protéger contre les attaques SYN flood et minimiser les risques d’attaques DDoS.
Quizzlet n’est pas associé aux attaques SYN flood. Un SYN flood est une attaque DDoS qui vise à submerger un serveur en envoyant une grande quantité de paquets SYN à la fois, ce qui peut entraîner une surcharge du serveur et une interruption de service. Le but de l’attaque peut être de perturber le service ou de voler des informations confidentielles.
Pour arrêter une attaque de SYN flooding dans Ubuntu, vous pouvez utiliser des outils tels que « iptables » pour bloquer le trafic malveillant ou configurer des paramètres de sécurité dans le noyau Linux pour limiter le nombre de connexions TCP simultanées. Il est également recommandé de maintenir votre système à jour avec les dernières mises à jour de sécurité et d’utiliser des logiciels de pare-feu pour surveiller le trafic réseau.
Le 4-way handshake est une procédure utilisée par le protocole TCP pour fermer une connexion entre deux machines. Il se compose de quatre étapes : la première étape est initiée par la machine qui souhaite fermer la connexion, elle envoie un segment FIN à l’autre machine. La deuxième étape est la réponse de l’autre machine avec un segment ACK. La troisième étape est l’envoi d’un segment FIN de la seconde machine à la première machine, et la quatrième étape est la réponse de la première machine avec un segment ACK. Une fois que ces quatre étapes sont terminées, la connexion est fermée.