Les sous-réseaux permettent de diviser un réseau en plusieurs parties plus petites et ainsi de mieux gérer les adresses IP. Cela permet également d’optimiser les performances du réseau en limitant le trafic et en augmentant la sécurité. Pour segmenter un réseau en sous-réseau, il est nécessaire de suivre plusieurs étapes.
Tout d’abord, il faut déterminer le nombre d’adresses IP nécessaires pour chaque sous-réseau. Pour cela, il est important de connaître le nombre de machines qui vont être connectées à chaque sous-réseau. Ensuite, il faut choisir une adresse IP pour chaque sous-réseau. Cette adresse IP doit être unique et faire partie de la plage d’adresses IP du réseau initial.
Ensuite, pour créer un sous-réseau, il faut utiliser un masque de sous-réseau. Ce masque permet de définir la taille du sous-réseau et de déterminer les adresses IP disponibles pour chaque sous-réseau. Le masque de sous-réseau est représenté par une série de 0 et de 1, où les 1 correspondent aux bits de l’adresse IP qui seront utilisés pour identifier le réseau et les sous-réseaux, et les 0 correspondent aux bits utilisés pour identifier les machines.
Pour subnetter un réseau, il faut donc choisir un masque de sous-réseau approprié en fonction du nombre d’adresses IP nécessaires pour chaque sous-réseau. Il est recommandé d’utiliser des masques de sous-réseau qui suivent une progression géométrique, tels que 128, 192, 224, 240, 248, 252, 254 et 255. Par exemple, pour créer 4 sous-réseaux, on peut utiliser un masque de sous-réseau de 255.255.255.192. Ce masque permet d’avoir 4 sous-réseaux, chacun avec 62 adresses IP disponibles.
L’adresse réseau est l’adresse IP qui identifie le réseau dans son ensemble. Elle est obtenue en appliquant le masque de sous-réseau à l’adresse IP du réseau initial. L’adresse réseau est utilisée pour router les paquets de données entre les différents sous-réseaux.
Enfin, les trois sous-réseaux privés les plus couramment utilisés sont 10.0.0.0/8, 172.16.0.0/12 et 192.168.0.0/16. Ces sous-réseaux sont réservés à un usage privé et ne sont pas routables sur internet.
En conclusion, la segmentation d’un réseau en sous-réseaux permet d’améliorer la gestion des adresses IP, d’optimiser les performances du réseau et d’augmenter la sécurité. Pour créer un sous-réseau, il est nécessaire de déterminer le nombre d’adresses IP nécessaires, de choisir une adresse IP pour chaque sous-réseau, de choisir un masque de sous-réseau approprié et de déterminer l’adresse réseau. Les trois sous-réseaux privés les plus couramment utilisés sont 10.0.0.0/8, 172.16.0.0/12 et 192.168.0.0/16.
Pour trouver la plage d’adresse IP d’un sous-réseau, vous devez d’abord identifier le masque de sous-réseau utilisé. Ensuite, vous pouvez effectuer un calcul pour déterminer le nombre d’adresses IP disponibles dans le sous-réseau et pour obtenir la plage d’adresses IP. Par exemple, si vous avez un masque de sous-réseau de 255.255.255.0, cela signifie que vous avez 8 bits pour l’octet d’adresse IP final. Vous pouvez alors calculer le nombre d’adresses IP disponibles en prenant 2 à la puissance de 8 (soit 256). La plage d’adresses IP serait alors de 0 à 255 pour cet octet. Vous pouvez répéter ce processus pour chaque octet d’adresse IP dans le sous-réseau pour obtenir la plage d’adresses IP complète.
Pour connaître toutes les adresses IP utilisées sur un réseau, vous pouvez utiliser une commande appelée « arp -a » dans l’invite de commande de Windows ou « arp -n » dans le terminal de Linux. Cela affichera une liste de toutes les adresses IP actuellement utilisées sur le réseau. Vous pouvez également utiliser des outils de scan de réseau pour détecter toutes les adresses IP actives sur le réseau.
Il y a plusieurs raisons pour créer un sous-réseau, notamment pour:
1. Améliorer les performances du réseau en réduisant le trafic de diffusion et en limitant le nombre de machines dans chaque sous-réseau.
2. Renforcer la sécurité en isolant les différents groupes d’utilisateurs et en contrôlant l’accès à certaines ressources.
3. Faciliter la gestion du réseau en permettant une organisation logique et hiérarchique des adresses IP.
4. Permettre une meilleure allocation des adresses IP en évitant le gaspillage et en permettant une utilisation plus efficace des ressources réseau.