Comment fonctionne le VLSM ?

Le concept VLSM est né avec la volonté d’économiser les adresses IP de l’entreprise. Si une entreprise décide d’utiliser des masques de sous-réseau en /24 pour tous ses réseaux, ça signifie que chaque sous-réseau peut héberger jusqu’à 254 systèmes IP différents. 24 bits à 1 donnent en décimal : 3 fois 255 .
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Le VLSM (Variable Length Subnet Mask) est un protocole de sous-réseau qui permet de diviser un réseau en plusieurs sous-réseaux de tailles différentes, en utilisant des masques de sous-réseau variables. Cette technique est très utile pour les réseaux de grande taille, car elle permet d’optimiser l’utilisation des adresses IP et de réduire la taille des tables de routage.

Pour faire un plan d’adressage, il est important de déterminer le nombre de sous-réseaux nécessaires et leur taille respective. Pour cela, il faut prendre en compte le nombre d’hôtes dans chaque sous-réseau, ainsi que le nombre total d’hôtes dans l’ensemble du réseau. Ensuite, il faut déterminer le nombre de bits nécessaires pour représenter chaque sous-réseau, en utilisant des masques de sous-réseau variables.


Le calcul des sous-réseaux peut se faire de manière manuelle ou à l’aide d’un logiciel dédié. Dans les deux cas, il est important de vérifier que chaque sous-réseau a suffisamment d’adresses IP disponibles pour répondre aux besoins des hôtes qui y seront connectés.

Le bénéfice principal d’un plan d’adressage hiérarchique est d’optimiser l’utilisation des adresses IP et de faciliter la gestion du réseau. En regroupant les hôtes en sous-réseaux de tailles différentes, on peut mieux contrôler le trafic et les ressources du réseau, tout en réduisant le risque de conflits d’adresses IP.

Le Cidr (Classless Inter-Domain Routing) ou Supernetting est une technique de routage qui permet de regrouper plusieurs réseaux en une seule entité, en utilisant un masque de sous-réseau commun. Cette technique permet de réduire la taille des tables de routage et d’optimiser la gestion des adresses IP, tout en simplifiant la configuration et la maintenance du réseau.

En conclusion, le VLSM est un protocole de sous-réseau très utile pour les réseaux de grande taille, qui permet d’optimiser l’utilisation des adresses IP et de faciliter la gestion du réseau. Pour faire un plan d’adressage efficace, il est important de déterminer le nombre de sous-réseaux nécessaires, leur taille respective, et de calculer les adresses IP correspondantes en utilisant des masques de sous-réseau variables. Le Cidr ou Supernetting est une technique complémentaire qui permet de simplifier la configuration et la maintenance du réseau, en regroupant plusieurs réseaux en une seule entité.

FAQ
Quelle adresse est nécessaire sur des interfaces IPv6 ?

En IPv6, chaque interface doit avoir une adresse IPv6 unique globale. Cela signifie qu’une adresse IPv6 est nécessaire sur chaque interface du réseau IPv6.

C’est quoi la notation CIDR ?

La notation CIDR (Classless Inter-Domain Routing) est une méthode de notation d’adresses IP qui permet de spécifier à la fois l’adresse IP et la longueur du préfixe réseau. Elle utilise une barre oblique (/) suivie d’un nombre pour indiquer le nombre de bits dans le préfixe réseau. Par exemple, la notation CIDR pour une adresse IP avec un préfixe de 24 bits serait 192.168.1.0/24. Cela permet une allocation plus précise et efficace des adresses IP, en particulier dans le cadre de l’utilisation du VLSM (Variable Length Subnet Masking).

Quel masque de sous-réseau Faut-il utiliser pour une adresse classe B si on veut avoir de sous-réseaux d’au maximum 1000 ordinateurs ?

Pour avoir des sous-réseaux d’au maximum 1000 ordinateurs avec une adresse classe B, il faut utiliser un masque de sous-réseau de 255.255.254.0 (/23 en notation CIDR).


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