La fréquence d’image est un paramètre essentiel dans le domaine de l’enregistrement vidéo. Elle correspond au nombre d’images capturées par seconde lors de la prise de vue. Cette fréquence est généralement exprimée en fps (frames per second). La question qui se pose souvent est : pourquoi filmer à 25 images par seconde ?
La réponse à cette question remonte aux origines du cinéma. En effet, les premiers films étaient tournés à une fréquence comprise entre 16 et 18 images par seconde. Cette fréquence permettait une fluidité suffisante pour offrir une expérience cinématographique satisfaisante. Cependant, avec l’avènement de la télévision, il a été décidé de standardiser la fréquence d’image à 25 images par seconde en Europe et à 30 images par seconde aux États-Unis. Cette fréquence permettait une compatibilité avec les normes télévisuelles et offrait une fluidité satisfaisante pour les téléspectateurs.
Aujourd’hui, la fréquence d’image de 25 fps reste encore très utilisée dans le domaine de la production audiovisuelle. Elle est notamment utilisée pour la réalisation de films, de documentaires ou encore de publicités. Cette fréquence permet une qualité d’image suffisante pour un rendu cinématographique de qualité tout en garantissant une fluidité satisfaisante pour les spectateurs.
Cependant, il est important de noter que la fréquence d’image peut varier en fonction des besoins et des contraintes de production. Ainsi, il est possible de filmer en 50 images par seconde pour obtenir une fluidité accrue et des mouvements plus nets. Cette fréquence est notamment utilisée pour les productions sportives ou les films d’action. À l’inverse, il est possible de filmer en 30 fps pour économiser de la mémoire et obtenir un rendu plus « cinématographique ».
Enfin, la fréquence d’image peut également être exprimée en « p » (progressive) ou « i » (interlaced). La notation « p » correspond à une fréquence d’image progressive, c’est-à-dire que chaque image est affichée en entier. La notation « i » correspond à une fréquence d’image entrelacée, c’est-à-dire que chaque image est divisée en deux et affichée en deux temps. La fréquence d’image en « p » est généralement privilégiée car elle offre une meilleure qualité d’image et une meilleure fluidité.
En conclusion, la fréquence d’image est un paramètre essentiel dans le domaine de la production audiovisuelle. La fréquence d’image de 25 fps reste la plus utilisée pour offrir une qualité d’image satisfaisante et une fluidité adéquate pour les spectateurs. Cependant, il est important de prendre en compte les contraintes de production et les besoins spécifiques pour choisir la fréquence d’image la plus adaptée.
Pour changer la fréquence d’image d’une vidéo, vous pouvez utiliser un logiciel de montage vidéo qui vous permettra de modifier les paramètres de la vidéo, y compris la fréquence d’image. Il est important de noter que cela peut affecter la qualité de la vidéo, il est donc recommandé de travailler avec des fréquences d’image standards pour éviter tout problème lors de la lecture de la vidéo.
29.97 fps est une valeur couramment utilisée dans les systèmes vidéo pour des raisons historiques. Au départ, les systèmes de télévision analogiques utilisaient une fréquence de 60 Hz pour l’affichage des images. Cependant, pour une raison de compatibilité avec les anciens systèmes de télévision noir et blanc, il était nécessaire de conserver une fréquence de 30 images par seconde. Pour éviter les problèmes de synchronisation, on a donc choisi d’utiliser une fréquence de 29.97 images par seconde, qui permettait de conserver une compatibilité avec les anciens systèmes tout en évitant les problèmes de décalage. Ainsi, cette valeur est restée couramment utilisée dans les systèmes de télévision et de vidéo numériques actuels.
La vitesse couramment utilisée pour filmer est de 24 ou 25 images par seconde, ce qui permet de créer une illusion de mouvement fluide pour l’œil humain. Cependant, il est également possible d’utiliser des vitesses plus élevées pour des effets spéciaux ou des ralentis, ou des vitesses plus basses pour des effets de style particuliers.