Facebook et Instagram pourraient vendre vos photos et publications à des marques


Facebook pourrait bientôt intercepter les noms de marques à l'intérieur des photos publiées par les utilisateurs. Voici comment elle va utiliser ces matériaux

Facebook et Instagram seraient-ils en train de vendre les photos des utilisateurs aux marques ? Selon les rumeurs, le réseau social de Mark Zuckerberg a acquis un brevet développé dans cette optique. Dans le document, on trouve plusieurs références à la stratégie selon laquelle le système pourrait également sponsoriser les images postées par les membres.

Si le brevet se concrétisait, Facebook et Instagram commenceraient à reconnaître les noms de marque et les logos dans les images postées sur les profils privés. Cette fonctionnalité pourrait être très utile pour accroître l'engagement des utilisateurs dans les campagnes publicitaires. Facebook et Instagram sont à la recherche de la technologie permettant d'intercepter et de marquer tout écrit sur les marques du monde entier et de créer des campagnes personnalisées sans précédent. L'entreprise pourrait bénéficier énormément du développement d'une telle technologie.

Facebook : pourquoi les photos privées pourraient être utilisées pour des campagnes publicitaires

Facebook s'apprête à reconnaître tous les logos et noms de marque présents sur les photos partagées sur le réseau social. Ces références, une fois étiquetées, peuvent être utilisées pour créer des publicités ciblées sur des utilisateurs spécifiques et donc potentiellement plus efficaces.

Une fois qu'une étiquette de marque a été ajoutée à une photo, cette information pourrait être utilisée à la fois par le réseau social et par la marque elle-même pour faire la publicité de ce produit particulier auprès d'un public cible spécifique.

Qu'adviendra-t-il d'une telle photo ? Le contenu de la marque peut même être utilisé pour créer une "histoire sponsorisée". Le brevet indique que Facebook prévoit déjà de donner à ce contenu plus de visibilité que le contenu sans marque : les utilisateurs le verront plus souvent dans leur fil d'actualité. En d'autres termes, en utilisant des photographies personnelles (et de marque) au lieu de simples parrainages, Facebook pourrait obtenir plus de résultats de ses parrainages.

Mais les images postées par les utilisateurs pourraient faire beaucoup plus, par exemple permettre de comprendre le niveau de pénétration d'un produit dans une zone géographique ou dans une cible spécifique, ou de comprendre s'il est plus attractif pour les hommes et les femmes, pour une tranche d'âge spécifique et ainsi de suite.

Le résultat de cette analyse et de cette cartographie des marques au sein de Facebook, mais aussi d'Instagram, aiderait le système à construire une véritable " Heat Map " des entreprises présentes sur la plateforme.


Que se passe-t-il si Facebook parvient à créer une archive d'images de marque ?

Facebook pourrait créer une très grande base de données de matériel à partir duquel créer des parrainages basés sur les intérêts des utilisateurs. Avec le développement de logiciels de plus en plus sophistiqués, lire les images et repérer les logos et les noms de marque pourrait être beaucoup plus facile.

Le brevet communique une autre information intéressante : seuls les contacts d'une personne pourront accéder à un élément particulier de contenu sponsorisé. Facebook va probablement lancer une campagne de recrutement : les utilisateurs qui publient des posts contenant des marques pourraient être payés pour parrainer ces images. Le paiement dépendrait des impressions et de l'engagement produits par l'image.

Bien que la stratégie de parrainage et sa gestion soient assez détaillées, il n'y a pour l'instant pas trop de détails sur la technologie utilisée pour intercepter et marquer les marques dans les images. Facebook utilise déjà un système interne pour analyser le texte des images, appelé Rosetta. Cet outil est utilisé pour mener la lutte contre les "discours de haine" et d'autres types de contenus susceptibles de véhiculer la haine et les préjugés.


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