Facebook met à jour le trending topic : guerre aux fake news


Le réseau social annonce trois mises à jour de l'affichage des sujets les plus populaires auprès des utilisateurs

La lutte de Facebook contre les canulars sur le Net se poursuit. Tout d'abord, le réseau social a amélioré le système qui identifie les sujets qui doivent être considérés comme "tendance". Chaque sujet "chaud" affichera désormais également le nom de l'éditeur, et non plus seulement le titre, tandis que tous les utilisateurs d'une même zone géographique verront les mêmes sujets.

La dernière mise à jour des sujets tendances remonte à août dernier. Facebook avait mis l'accent sur les goûts des utilisateurs en leur permettant de créer une liste personnalisable des publications et des hashtags les plus populaires sur le réseau social en fonction de leurs pages préférées et de leur localisation. Il semble toutefois que cette stratégie n'ait pas eu les effets escomptés. Facebook fait donc marche arrière et modifie en grande partie sa politique en matière de trending topics.

Plus de fausses nouvelles et de nouvelles biaisées

Le premier changement concerne la création d'une liste de nouvelles identiques pour tous ceux qui appartiennent à la même région géographique afin que - comme l'explique Will Cathcart, vice-président et chef de produit de Facebook, sur le blog officiel du réseau social - personne ne risque de perdre des sujets qui pourraient l'intéresser de près. Les deux autres mises à jour sont liées aux éditeurs et à l'objectif d'éliminer de la plateforme les fake news, très contestées. Facebook affichera désormais non seulement le titre de la nouvelle, mais aussi sa source éditoriale. Une sorte d'incitation supplémentaire à lire les articles qui vous intéressent vraiment. Enfin, le réseau social a également modifié les critères de sélection des sujets tendances à afficher, qui - contrairement à ce qui se faisait auparavant - ne seront plus basés sur la popularité, mais plutôt sur le nombre d'éditeurs qui le publient. Il ne s'agit évidemment pas d'une science exacte, mais l'objectif est de réduire considérablement les informations non fondées provenant d'éditeurs peu fiables, ou peut-être simplement moins connus. Ces trois mises à jour débarqueront sur Facebook dans les semaines à venir dans quelques pays - les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et l'Inde - et uniquement pour les nouvelles en anglais.

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