Après un énième scandale sur une fuite de données par Facebook, l'association Altroconsumo a décidé d'activer une action collective contre le média social
Altroconsumo, une association italienne de consommateurs à but non lucratif, a promu une action collective contre le célèbre réseau social Facebook. La cause ? L'utilisation abusive que la plateforme ferait des données des utilisateurs qui y sont inscrits et le manque de sécurité et de confidentialité de ces derniers.
Altroconsumo, compte tenu des nombreux cas de failles de sécurité et de fuites de données vers des sociétés tierces qui se sont succédé depuis la naissance de Facebook, a demandé au média social de verser une compensation d'environ 200 euros par utilisateur inscrit auprès de Mark Zuckerberg. L'indemnisation pourrait être encore plus élevée si l'utilisateur est abonné à la plateforme depuis de nombreuses années et s'il peut prouver qu'il a subi, au fil des ans, un ou plusieurs dommages à ses informations personnelles en raison d'un manque de sécurité informatique dans les systèmes de Facebook. Selon Altroconsumo, ce chiffre reflète l'utilisation inconsidérée des données privées et le préjudice moral que certaines personnes ont subi en voyant leurs informations utilisées à mauvais escient. Le recours collectif a été lancé parce qu'après le scandale Cambridge Analytica, Altroconsumo s'attendait à ce que Facebook prenne une position claire, mais ces derniers jours, un nouveau cas de perte de données a explosé, conduisant l'association à demander des dommages et intérêts.
L'action collective d'Altroconsumo contre Facebook
Altroconsumo, ainsi que des associations similaires en Belgique, en Espagne et au Portugal, mène cette action collective pour exiger que les consommateurs européens soient indemnisés, qu'ils soient correctement informés de l'utilisation de leurs données et qu'ils puissent choisir consciemment à tout moment lesquelles de leurs données sont partagées. Vous pouvez participer en signant l'action collective sur le site d'Altroconsumo, la seule condition étant d'être majeur et d'avoir un profil actif sur Facebook. À ce stade précoce, il s'agit d'un pré-enregistrement de la class-action en attendant qu'un juge décide si la plainte déposée contre Facebook par certains pays européens peut aller de l'avant ou non.