WhatsApp, une nouvelle fonctionnalité pour signaler les arnaques et les fake news


Une nouvelle fonctionnalité arrive sur WhatsApp pour bloquer les fake news et les arnaques en ligne. Découvrez comment Checkpoint Tipline va fonctionner

La société à l'origine de Facebook, Instagram et WhatsApp mène depuis quelque temps une lutte acharnée contre les fake news et les arnaques en ligne. Certaines mesures ont déjà été prises sur les réseaux sociaux, mais c'est maintenant aussi le tour de l'application de messagerie. Une nouvelle fonctionnalité anti-fake news arrive sur WhatsApp.

Pour l'instant, la fonctionnalité ne sera introduite qu'en Inde, et s'appellera "Checkpoint Tipline". Il sera utilisé pour analyser et gérer la circulation des "fake news" et le niveau de désinformation du public lors des prochaines élections indiennes. Dans ces situations, qui sont cruciales pour déterminer le climat politique et social, les canulars en ligne se multiplient et se chassent les uns les autres. Et cela se passe non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi par le biais de messages privés.

WhatsApp contre les fake news : nouvelle fonction pour signaler les canulars et les arnaques

CheckPoint Tipline sera la voie rapide pour signaler toutes les arnaques, les fake news et les canulars qui circulent sur WhatsApp. L'initiative a été lancée par PROTO, une startup indienne qui travaille avec la célèbre application de messagerie. Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, les utilisateurs pourront signaler des informations peu claires ou provenant de sources peu fiables en envoyant un message WhatsApp au +91-9643000888. Chaque fois qu'un utilisateur signale un article ou un lien suspect, PROTO le vérifie et offre à l'expéditeur plus d'informations, révélant ainsi s'il s'agit de vraies ou de fausses nouvelles. Il y aura même des niveaux de fiabilité pour chaque élément de contenu testé : vrai, faux, trompeur, contesté par d'autres ou incertain. PROTO joindra également à la réponse toutes les informations disponibles pour le contenu examiné.

Pour l'instant, les langues couvertes par le service sont l'anglais, le telegu, le bengali, l'hindi, le malayalam, c'est-à-dire toutes les langues régionales indiennes. Les fondateurs de PROTO, Ritvvij Parrikh et Nasr ul Hadi, sont très satisfaits du projet. Dans une interview, ils ont révélé que l'objectif est également d'étudier le niveau de désinformation sur WhatsApp. Les fausses nouvelles sont un phénomène connu de tous, mais encore peu analysé. La ligne téléphonique du poste de contrôle devra déterminer quelles sont les fausses nouvelles capables de faire bouger l'opinion publique. En outre, les domaines où la désinformation est la plus répandue seront analysés, ainsi que le type de personnes les plus disposées à y croire et à les partager. En bref, il ne s'agit pas seulement d'un service permettant de réduire le phénomène, mais d'une occasion de l'analyser en profondeur

.


Laisser un commentaire