Un biologo marino ha usato Google Maps per esplorare l’oceano


Esplorare l'oceano e le sue profondità utilizzando i dati satellitare di Google Maps: ecco il progetto del biologo marino Johnny Gaskell e del suo team

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Veronica Nicosia Giornalista scientifico

Laureata in astrofisica, giornalista scientifico e content editor SEO, scrive di tecnologia per magazine online e carta stampata. Nel 2020 approda a Libero Tecnologia

Esplorare l’oceano con Google Maps: è questo il progetto del biologo marino Johnny Gaskell che, insieme a un team di ricercatori, sta analizzando alcuni luoghi ancora inesplorati della Grande Barriera Corallina. L'objectif premier : trouver de nouveaux trous bleus, c'est-à-dire les grands gouffres marins qui sont jusqu'à présent restés cachés à l'œil humain.

L'idée de Gaskell et de son équipe de recherche est née en 2017, après avoir assisté à la destruction de grandes sections du récif en raison de la force dévastatrice du cyclone Debbie, qui a alors frappé le Queensland, au nord-est de l'Australie. La zone est densément peuplée de centaines d'espèces de coraux qui, enracinés dans les fonds marins, servent de protection à la faune sous-marine et donnent aux scientifiques la possibilité de déterminer des aspects importants des océans à travers les couches de sédimentation qui les entourent. Comme des livres d'histoire, ces groupes d'organismes conservent les informations de la terre, permettant une lecture approfondie du passé et fournissant des détails sur la façon d'agir à temps pour protéger les nouvelles formations qui se régénèrent d'année en année.

Google Maps, donc ça aide à explorer l'océan

Pour réaliser l'exploration, Gaskell a utilisé la vue satellite de Google Maps. Il a suivi la trajectoire du cyclone pour identifier les zones qui avaient échappé à son passage destructeur. Au cours de l'opération, le biologiste a identifié un certain nombre de formations circulaires près des récifs coralliens, signe de la présence possible de trous bleus.

La première zone en question se trouve au sud des Whitsundays, dans la biorégion connue sous le nom de Hard Line Reefs. Il s'agit d'une zone de la Grande Barrière de Corail difficile à atteindre et extrêmement dangereuse à naviguer, mais tellement intéressante que l'équipe a décidé de s'y rendre, au moins pour une phase d'exploration préliminaire.

Utilisant la visualisation par satellite sur leurs smartphones, les chercheurs ont navigué dans les eaux encore inconnues jusqu'aux points marqués sur les cartes numériques. Il leur a suffi de plonger dans les profondeurs de l'océan pour faire une merveilleuse découverte : une formation corallienne parfaitement saine, qui est probablement présente dans le "trou bleu" depuis plus de cent ans.

La faune à l'intérieur est vaste, allant des coraux des espèces Seriatopora caliendrum et Acropora formosa, connues sous le nom de cornes de cerf, aux tridacnes géants, tortues vertes, carangidae géants et même aux requins, en particulier dans la section centrale plus fraîche et plus protégée.


Google Maps, l'œil de la science

Les dolines marines sont des formations particulièrement complexes à découvrir, aussi Google Maps s'est avéré être une aide essentielle au travail des biologistes impliqués dans le projet. L'investigation de ces structures en personne, sans le soutien des images satellites, aurait pu nécessiter des mois de recherche pour les reconnaître et les analyser, même dans de petites zones de l'un des plus grands écosystèmes du monde.

Pour l'avenir, les projets Citizen of the Great barrier Reef et Great Reef Census ont mis en place un processus d'analyse de photos géolocalisées pour donner à tous, étudiants et scientifiques, la possibilité de comprendre la dynamique sous-marine. En outre, Great Reef Census a choisi de mener l'enquête en utilisant la méthodologie mise au point par Gaskell, afin d'approfondir notre compréhension de ce système naturel complexe.


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